Im März (2024) war ich seit längerem mal wieder für ein Wochenende in Paris. Natürlich war ich auch im Louvre, da war es mir aber viel zu wuselig. Darum noch mal ein Besuch im gezeichneten Louvre.

David Prudhomme schafft es mit wenigen Strichen, einerseits die Wuseligkeit, andererseits die darüber schwebenden Ausstellungsstücke des Louvres zu erfassen. Eingebettet in die Geschichte zur Entstehung des Buches wandert er durch den Louvre und schafft es immer wieder, die Kunst und ihre Betrachtet symbiotisch zu verbinden. Eine schöne Hommage an den Louvre, und es ist schon herrlich, wenn die Gezeichneten den Fotografierenden leicht missbilligend über die Schulter sehen.

Abgerundet wird das Buch durch Zahlen zum Louvre, den Kunstwerken, den Besuchern und dem Personal.

Das Buch macht wieder Lust auf den Louvre. ( )

The author goes people watching at the Louvre, drawing parallels between the museum guests and the figures captured in paintings and sculptures throughout the building. It sort of brought the art to life to see how universal the expressions and poses are. The concept is stretched a bit thin though as the pages turn, and the author acts the ass talking frequently on his mobile phone as he tours the museum, but I still enjoyed it fairly well until the nonsensical ending with a flying decapitated head.

Unrelated to my rating: It's hard anymore to look at a museum display of Egyptian artifacts and think of anything except provenance and repatriation. ( )

Sixième volume de la collection dédiée au Musée du Louvre et une nouvelle fois une belle réussite.

David Prudhomme se met en scène visitant le musée du Louvre avec sa compagne. Au fil des salles et dans la foule des visiteurs ils se perdent de vue. L'auteur se met à sa recherche et va ainsi nous faire traverser et visiter le Louvre. Il ne regarde plus les oeuvres présentées mais les gens, la foule pour retrouver sa femme. Il découvre alors d'étranges analogies entre les oeuvres et les visiteurs, les différentes attitudes, postures des touristes face aux tableaux et sculptures. Les similitudes entre les représentations de couple et les couples les observants. Il nous montre que ce musée est une immense bande dessinée accrochée aux murs. C'est aussi un immense lieu de mise en abîme par l'image, les images (tableaux) photographiées et mis en image donc par les visiteurs, images (écran de camescope) elles-même prises en photos par d'autres touristes... il imagine ce que peut penser la Joconde et quelle image a t-elle de cette foule s'agglutinant pour l'admirer. Puis le choc en sortant du musée des images qui nous envahissent, nous agressent et la foule du métro qui devient oppressante contrairement à la foule enjouée du musée.
Un superbe album qui montre merveilleusement l'universalité et l'intemporalité de l'art. Avec beaucoup de douceur dans le dessin en suggérant les oeuvres croisées au fil de sa traversée du Louvre, David Prudhomme réussie à donner envie de visiter le Louvre et (re)voir toutes ces magnifiques oeuvres et retrouver éventuellement ces instants impossibles des rencontres entre ces oeuvres et les visiteurs. ( )