En Destruir, dice, como en El amor, entre las miradas indiferentes de cuatro personajes, probablemente en un balneario de la costa normanda, tan presente siempre en las novelas de la Duras, va tejiéndose palabra a palabra las complejas tramas del deseo. Aquí, el diálogo entre dos hombres y dos mujeres es el que conduce al lector en el laberinto de las miradas anhelantes, de las intenciones no cumplidas, de los actos fallidos y de los proyectos truncados. Un diálogo narrador, aunque escueto y lacónico, hecho de supuestos, de inflexiones sutiles. Todos parecen esperar a alguien o algo, todo está siempre a punto de ocurrir : ¿cuándo ?, En qué frase precisa de este diálogo incesante, que se funde con las lánguidas y cálidas siestas y las refrescantes noches de verano que no querría tener fin, aparecerá esa persona deseada o ese instante que lo trastocará todo ?

On sait que Marguerite Duras a le goût de l'étrangeté. A cet égard, Détruire, dit-elle est peut-être le livre le plus étrange qu'elle ait écrit.
Il n'y a pas grand-chose à comprendre de l'histoire. C'est celle de quatre personnages, résidents d'un hôtel en bord de forêt qui se côtoient. Deux femmes, deux hommes.
L'un des deux femmes, Anissa, est très jeune et mariée à un certain Max Thor. L'autre femme, Elisabeth Alione, est soignée pour les nerfs après avoir perdu un enfant mort-né. Le quatrième personnage s'appelle Stein ; il est l'amant d'Anissa.
Le désir et le voyeurisme sont au coeur du texte (dédié à Dionys Mascolo), sans que l'on sache vraiment néanmoins où Marguerite Duras veut vraiment en venir.
Ecrit sous la forme d'un roman, le livre est en réalité davantage une pièce de théâtre, car quasiment intégralement fait de dialogues et de descriptions des mouvements ou attitudes des personnages, de l'environnement.
Livre d'insomnie, en clair-obscur, entre réalité et fantasme, Marguerite Duras joue une fois de plus avec un langage brut, voire brutal. Un des attraits du texte provient de la manière directe dont les personnages posent des questions aux autres. C'est une marque d'intérêt. Et si l'on nous posait finalement trop rarement des questions personnelles ? ( )

Dry as dust, I found this book. I prefer it when characters come to life. Here they have a meaning that they portray.They are all different. I just didn't get it. The novel reads more like a play. The dialogue is short, sharp and concise. It all seems very experimental, nouveau roman like, loved by literary critics but not so much by readers who want some snap and a good read. ( )

I started this but soon realized that there was some kind of printing error, an early page seemed just completely out of place, and I couldn't make it fit in, so I moved it from the to read pile to the to bookcross pile.

Duras,Marguerite