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La vie, c'est un grand voyage. Un voyage constitué de hauts et de bas, d'immenses bonheurs et de petites contrariétés, de départs difficiles et de périples enlevants, de non-dits et d'étonnantes révélations, de quêtes et de rêves grandioses, de rencontres tour à tour adorables et bouleversantes, d'amours enivrantes et de petites blessures, de questions existentielles et d'apprentissages parfois douloureux... C'est ce que découvre peu à peu Jacominus Gainsborough, un lapin humanisé que l'on suit dans les événements marquants de sa vie, de sa naissance à sa mort, et ce, en compagnie de nombreux amis et d'une famille aimante (dont une grand-mère qui lui a transmis son amour de la philosphie). [SDM]
Un album grandiose au fil duquel on traverse la vie d'un lapin anthropomorphisé absolument adorable, qui se retrouve doté d'une patte folle après avoir effectué une chute dans l'escalier et qui tente lentement de trouver sa place dans le monde. Pas de grands rebondissements dans ce récit contemplatif et instrospectif, qui propose plutôt une immersion dans l'univers d'un héros rêveur, modeste, philosophe et peu loquace, qui s'interroge énormément sur l'univers qui l'entoure et qui porte en lui une douce mélancolie. "Jacominus était petit, mais il aimait le grand. Il ne courait pas très vite, mais il était toujours assez loin. C'est-à-dire qu'il avait toujours l'air un peu absent, même quand il était bien là." (p. [14]). Le texte poétique et raffiné, au vocabulaire très riche, laisse ainsi beaucoup de place à l'interprétation, alors que les tableaux se succèdent au rythme des saisons, formant le récit fin, subtil et intelligent d'une existence finalement bien remplie, dont plusieurs événements sont évoqués à demi-mots. À titre d'exemple, cet épisode où Jacominus est mobilisé pour un conflit qui n'est jamais nommé ("il partit un jour sur un grand bateau, pour régler un tas de soucis, là-bas, au loin"). Le tout est magistralement mis en scène par douze fresques, qui se déploient sur autant de doubles pages dans un fourmillement de détails mettant en scène un bestiaire anthropomorphe dans des décors réalistes finement travaillés auxquels des jeux d'ombres et de lumière confèrent des ambiances très diversifiées. Trois galeries de portraits sépia imitant les photographies anciennes, ainsi que huit petites vignettes croquant le héros à différentes époques de sa vie enrichissent également le volet iconographique spectaculaire de cette ode à la vie pleine de douceur, de sensibilité et de délicatesse, qui se double d'une belle réflexion sur le bonheur: "Je t'ai bien aimée, ma petite vie. Tu m'as donné une petite bûche, une patte folle et du fil à retordre, mais je t'ai bien aimée. Et ma vieille, sais-tu? Tu valais rudement la peine d'être vécue!" (p. [51]). Soulignons finalement les multiples clins d'oeil à de grands maîtres de la littérature et de la peinture qui ponctuent l'ensemble, de Benjamin Rabier à Beatrix Potter, en passant par Eugène Boudin, Caspar David Friedrich, Brueghel ou encore ##Les Très Riches Heures du Duc de Berry##, ces enluminures du 15e siècle auxquelles fait référence le titre. Un petit bijou, présenté dans un format très généreux, que les lecteurs de tous âges prendront plaisir à lire et à relire, à différentes étapes de leur propre vie. [SDM]… (meer)
La vie, c'est un grand voyage. Un voyage constitué de hauts et de bas, d'immenses bonheurs et de petites contrariétés, de départs difficiles et de périples enlevants, de non-dits et d'étonnantes révélations, de quêtes et de rêves grandioses, de rencontres tour à tour adorables et bouleversantes, d'amours enivrantes et de petites blessures, de questions existentielles et d'apprentissages parfois douloureux... C'est ce que découvre peu à peu Jacominus Gainsborough, un lapin humanisé que l'on suit dans les événements marquants de sa vie, de sa naissance à sa mort, et ce, en compagnie de nombreux amis et d'une famille aimante (dont une grand-mère qui lui a transmis son amour de la philosphie). [SDM]
Un album grandiose au fil duquel on traverse la vie d'un lapin anthropomorphisé absolument adorable, qui se retrouve doté d'une patte folle après avoir effectué une chute dans l'escalier et qui tente lentement de trouver sa place dans le monde. Pas de grands rebondissements dans ce récit contemplatif et instrospectif, qui propose plutôt une immersion dans l'univers d'un héros rêveur, modeste, philosophe et peu loquace, qui s'interroge énormément sur l'univers qui l'entoure et qui porte en lui une douce mélancolie. "Jacominus était petit, mais il aimait le grand. Il ne courait pas très vite, mais il était toujours assez loin. C'est-à-dire qu'il avait toujours l'air un peu absent, même quand il était bien là." (p. [14]). Le texte poétique et raffiné, au vocabulaire très riche, laisse ainsi beaucoup de place à l'interprétation, alors que les tableaux se succèdent au rythme des saisons, formant le récit fin, subtil et intelligent d'une existence finalement bien remplie, dont plusieurs événements sont évoqués à demi-mots. À titre d'exemple, cet épisode où Jacominus est mobilisé pour un conflit qui n'est jamais nommé ("il partit un jour sur un grand bateau, pour régler un tas de soucis, là-bas, au loin"). Le tout est magistralement mis en scène par douze fresques, qui se déploient sur autant de doubles pages dans un fourmillement de détails mettant en scène un bestiaire anthropomorphe dans des décors réalistes finement travaillés auxquels des jeux d'ombres et de lumière confèrent des ambiances très diversifiées. Trois galeries de portraits sépia imitant les photographies anciennes, ainsi que huit petites vignettes croquant le héros à différentes époques de sa vie enrichissent également le volet iconographique spectaculaire de cette ode à la vie pleine de douceur, de sensibilité et de délicatesse, qui se double d'une belle réflexion sur le bonheur: "Je t'ai bien aimée, ma petite vie. Tu m'as donné une petite bûche, une patte folle et du fil à retordre, mais je t'ai bien aimée. Et ma vieille, sais-tu? Tu valais rudement la peine d'être vécue!" (p. [51]). Soulignons finalement les multiples clins d'oeil à de grands maîtres de la littérature et de la peinture qui ponctuent l'ensemble, de Benjamin Rabier à Beatrix Potter, en passant par Eugène Boudin, Caspar David Friedrich, Brueghel ou encore ##Les Très Riches Heures du Duc de Berry##, ces enluminures du 15e siècle auxquelles fait référence le titre. Un petit bijou, présenté dans un format très généreux, que les lecteurs de tous âges prendront plaisir à lire et à relire, à différentes étapes de leur propre vie. [SDM]