Eugene G. d'Aquili (1940–1998)

A Photograph of God?: An Introduction to the Biology of Belief
Brain Machinery: The Science of Perception
Brain Architecture: How the Brain Makes the Mind
Myth-making: The Compulsion to Create Stories and Beliefs
Ritual: The Physical Manifestation of Meaning
Mysticism: The Biology of Transcendence
The Origins of Religion: The Persistence of a Good Idea
Realer Than Real: The Mind in Search of Absolutes
Why God Won't Go Away: The Metaphor of God and the Mythology of Science
Epilogue: So Just What Is Neurotheology Anyway?
Notes
References
About the Authors
Index… (meer)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Newberg-Pourquoi-Dieune-disparaitra-pas--Quand-la...

> POURQUOI "DIEU" NE DISPARAÎTRA PAS, Quand la science explique la religion, de Andrew Newberg et Eugene d’Aquili. — Andrew Newberg et Eugene d’Aquili, tous deux biologistes à l’Université de Pennsylvanie, initient une nouvelle discipline, la neurothéologie, qui cherche à concilier religion et biologie. Leur approche avant tout expérimentale repose sur des techniques d’imagerie du cerveau. Bouddhistes tibétains en méditation et moniales franciscaines en prière sont leurs sujets d’étude. Ils montrent la réalité des expériences mystiques et spirituelles où le méditant connaît « un état de pure conscience, une conscience dépouillée de l’ego, focalisée sur rien, inconsciente du passage du temps et des sensations physiques. Cette conscience… percevrait et interpréterait la réalité comme un tout unifié sans forme, sans limite…. » Les auteurs proposent aussi un fondement théorique - que nous n’aborderons pas dans cette rubrique - expliquant les phénomènes mis en évidence dans leurs expérimentations qui rejoignent les descriptions des enseignements traditionnels d’un niveau de conscience non-duel.
Selon eux, le cerveau est programmé pour connaître des « états de transcendance unitaire » dans lesquels l’activité du cerveau abolit la sensation de séparation de soi et de l’univers. Les auteurs vont même jusqu’à affirmer que « l’esprit peut exister sans l’ego. »
Un élément de ce livre est cependant déstabilisant : le tiraillement constant des auteurs entre les faits, selon eux indéniables, qui démontrent la réalité des états de transcendance, et leur crainte de trop s’éloigner des conceptions scientifiques matérialistes. Les auteurs cherchent ainsi à montrer que cette fonction neurologique de transcendance s’inscrit parfaitement dans un modèle évolutionniste darwinien. Par exemple, ils affirment que cette fonction biologique a été sélectionnée par la nature parce qu’elle était bonne pour l’homme (pour sa santé…), ou alors ils comparent le rituel religieux humain au rituel sexuel animal. Ces deux exemples un peu caricaturaux, sont, bien sûr, parfaitement recevables. Mais ces hésitations contribuent à créer un certain flottement chez un lecteur averti, et le sens de leur démarche épistémologique échappe parfois. En fait, leur conviction est que la « réalité ultime », que connaissent ces moines et moniales, est une réalité d’ordre supérieure à la réalité dite matérielle que nous connaissons dans la vie ordinaire.
Un ouvrage intéressant au carrefour de la spiritualité et de la science. 2003 - Sully, 2003. 320 p.
—3e millénaire, (71), Printemps 2004… (meer)

A single quote from this book probably explains all we need to know about why God won’t go away:

So impressive are the health benefits of religion … that after reviewing more than a thousand studies on the impact of religion upon health, Dr. Harold Koenig of Duke University Medical Center recently told The New Republic, that “Lack of religious involvement has an effect on mortality that is equivalent to forty years of smoking one pack of cigarettes per day.

What more evidence do we need that evolution has wired us for religion? The subtitle is Brain Science & The Biology of Belief, and the back cover copy promises, “This fascinating, eye-opening book dares to explore both the miracle and the biology of our enduring relationship with God.”

The book begins with a short overview of the brain; in particular, the orientation association area that defines the “self.” The authors believe this area is extremely important in the brain’s sense of mystical and religious experiences.

Religion is far from new. The graves and shrines of the Neanderthals are the earliest known evidence of religious behavior. As soon as hominids began to behave like human beings, they began to wonder and worry about the deepest mysteries of existence—and found resolutions for those mysteries in the stories we call myths. This observation is central to the authors’ quest for understanding our religious need. Why would the human mind compel us, in every culture and throughout time, to seek answers to our most troubling problems in myth?

The book next discusses ritual, mysticism, and the mind’s search for absolutes … for the “realer than real.” Our minds are drawn by the intuition of a deeper reality, an utter sense of oneness with the Absolute. God, say the authors, will not go away, so long as we are capable of sensing something more.… (meer)