Brigitte Giraud
Auteur van Vivre vite
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Fotografie: By Gind2005 - Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=18731959
Werken van Brigitte Giraud
Schnell leben 1 exemplaar
VIVER DEPRESSA 1 exemplaar
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Algemene kennis
- Geboortedatum
- 1960
- Geslacht
- female
- Nationaliteit
- France
- Woonplaatsen
- Lyon, France
Leden
Besprekingen
Lijsten
Prijzen
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Statistieken
- Werken
- 24
- Leden
- 223
- Populariteit
- #100,550
- Waardering
- 3.3
- Besprekingen
- 12
- ISBNs
- 56
- Talen
- 7
Le focus est bien trouvé : après 20 ans, une femme revient sur l'accident de moto qui a couté la vie à son mari Claude. Elle reconstitue avec précision leurs dernières heures, et aborde l'accident principalement à partir de la question : et s'il n'avait pas fait ceci ou cela ? Et si je n'avais pas fait ceci ou cela ? Etc. La phrase d'ouverture est prometteuse : « Quand aucune catastrophe ne survient, on avance sans se retourner, on fixe la ligne d’horizon, droit devant. Quand un drame surgit, on rebrousse chemin, on revient hanter les lieux, on procède à la reconstitution. On veut comprendre l’origine de chaque geste, chaque décision. On rembobine cent fois. On devient le spécialiste du cause à effet. On traque, on dissèque, on autopsie. On veut tout savoir de la nature humaine, des ressorts intimes et collectifs qui font que ce qui arrive, arrive. Sociologue, flic ou écrivain, on ne sait plus, on délire, on veut comprendre comment on devient un chiffre dans des statistiques, une virgule dans le grand tout. Alors qu’on se croyait unique et immortel. » Mais ce qui suit est trop analytique et trop peu contemplatif. Il y a des exceptions, comme cet effusion, où elle avoue ne pas comprendre ce qui a poussé Claude à rouler si vite en centre-ville : “La logique des autres est un mystère, ce qui se passe dans leur cerveau fait penser, parler, écrire pendant des années. Comment change-t-on une attitude raisonnable, prévisible, qu'on peut nommer adulte, en une attitude transgressive et fantasque. Qu'est-ce qui fait de soi un petit-bourgeois à un moment, qui contracte un prêt immobilier à la banque, un bon père de famille, et un punk à un autre, prêt à en découdre, à tout saloper.»
Mais quand-même nous en apprenons très peu sur sa relation avec Claude. Ils ont même un fils de 7 ans, mais il n'apparaît pratiquement pas sur la photo, et certainement pas sur le plan émotionnel. Il n’est donc pas surprenant que le roman se termine sur la conclusion qu’elle n’a trouvé aucune réponse à ses questions. Comme dit : pas mal écrit, mais tellement superficiel.… (meer)