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Werken van Adrien Gygax

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Voilà, c’est la fin. Dans un bloc de béton avec une centaine d’autres pensionnaires dont la moitié n’y résidera pas plus d’une année. Une fin de vie dans un établissement médicalisé. Des souvenirs pour tout bagage, un bagage qui diminue d’ailleurs.

Un moment de réjouissance. Voilà, c’est bientôt fini, je suis prêt, la vie est belle. Elle se termine. Bonheur du crépuscule

Je ne sais pas si j'y crois, mais c'est très poétique
 
Gemarkeerd
noid.ch | 1 andere bespreking | Apr 30, 2022 |
Et ça prend vite toute notre face, cette idée de mort, ce dernier projet.
(p. 9, Chapitre 2, “Faire connaissance”).

On transmet malgré soi, malgré tout. Et ce sont toujours les autres qui décident de la part de nous qui est transmise.
(p. 22, Chapitre 7, “Avoir transmis”).


Un titre reçu par netgalley, justement à cause du titre, qui me paraissait prometteur. La vieillesse, la fin de vie, les EHPAD (l’acronyme impersonnel permet-il de mettre la réalité à distance pour la rendre plus supportable), ce sont hélas des sujets qui me font beaucoup réfléchir ces temps-ci, et c’est un thème qui apparaît régulièrement dans mes lectures, ce livre semblait donc écrit pour moi.
Adrien Gygax est un auteur d’à peine trente ans et ce livre est son deuxième roman. Il a décidé de le présenter, bien que son nom ne puisse pas être plus gros sur la couverture, comme le texte écrit par un homme dans les huit derniers mois de sa vie, qu’il a passés dans une maison de retraite. C’est un pacte avec le lecteur plutôt risqué, et je dois avouer que je n’ai pas trouvé l’écriture d’Adrien Gygax à la hauteur du défi qu’il s’est imposé à lui-même.
Le livre est composé de courts textes, écrits comme une série de pensées qui traversent le narrateur (dont nous ne connaîtrons pas le nom) au fil de ses mois dont il sait très bien quelle sera l’issue. Mais la voix ne m’a pas parue celle d’un homme sur la fin de sa vie, je n’ai pas senti ce lâcher prise dont il est question, ni cette idée de se réjouir de la fin. J’ai vu trop d’énergie physique dans l’écriture (on va en maison de retraite lorsque l’on ne peut plus assurer soi-même les activités de son quotidien, pas lorsqu’on est encore plein d’énergie), trop de futur pour un homme qui sait qu’il n’en a plus beaucoup.
Il y a des idées intéressantes, je ne le nie pas. J’ai aimé le texte sur la transmission par exemple, mais je n’ai rien trouvé auquel je n’avais déjà pensé, et je n’ai pas trouvé non plus cette façon d’accueillir la fin avec sérénité, voire même avec joie. C’est beau d’envisager la mort comme un projet, même si c’est le dernier. On peut avoir à cœur de le réussir, de profiter de son déroulement, c’était ce que j’espérais voir dans ce livre, comprendre comment on pouvait accomplir cela. A la place de cela, j’ai vu des textes sur les différents aspects de la vie en maison de retraite, décrite d’un point de vue que j’ai toujours trouvé extérieur.
Le texte se lit vite, mais il s’oubliera vite aussi, et c’est bien dommage parce que c’est un sujet auquel il va nous falloir réfléchir de plus en plus, pas seulement pour la génération qui est actuellement en train de s’en aller, mais pour celles qui la voient partir, celles qui seront les prochaines à s’en aller, en maison de retraite ou autrement.
… (meer)
 
Gemarkeerd
raton-liseur | 1 andere bespreking | Mar 4, 2020 |

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