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L. L. Kloetzer

Auteur van Cleer : Une fantaisie corporate

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Werken van L. L. Kloetzer

Cleer : Une fantaisie corporate (2010) 26 exemplaren
Anamnèse de Lady Star (2013) 14 exemplaren
Noon du soleil noir (2022) 4 exemplaren
Noon du soleil noir (2022) 2 exemplaren

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Algemene kennis

Gangbare naam
Kloetzer, L. L.
Officiële naam
Kloetzer, Laurent
Kloetzer, Laure
Geboortedatum
1975
Korte biografie
Laurent Kloetzer a coécrit Cleer avec son épouse Laure.

Leden

Besprekingen

Vinh et Charlotte viennent d'être engagés par l'entreprise CLEER, une entreprise moderne, radieuse, globale dont les couleurs sont le blanc et le bleu. Une multinationale parfaite, intelligente et qui prend soin de ses employés. Ils font partie d'un service qui n'est pas sans faire penser aux Boeuf-Carottes, la Cohésion Interne. Au fur et à mesure des quelques nouvelles, le sentiment envers l'entreprise devient plus ambigu. C'est quoi, Cleer ? Un avatar de Apple/Google ? Quelque chose de plus insidieux ? Et puis, que vend elle, au juste ?
C'est agréablement écrit et ça se laisse lire tout seul, jusqu'à la fin, surprenante.
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greuh | 2 andere besprekingen | Feb 7, 2014 |
Lorsque j’ai pris Anamnèse de Lady Star, signé L.L. Kloetzer, je savais déjà que ça n’allait pas être simple – ne serait-ce que pour l’emploi d’un terme comme anamnèse, qu’il m’a fallu chercher sur Wikipédia. Un mot plus simple aurait été moins précis et on peut dire que, dans cet ouvrage, ses quatre définitions s’appliquent.

Roman de science-fiction se déroulant autour d’un événement particulièrement brutal de l’histoire – le Satori, un attentat qui tue une grande partie de la population humaine – il raconte les efforts des survivants pour, d’une part, comprendre ce qui s’est passé et, d’autre part, s’assurer que l’arme employée ne puisse jamais être reproduite.

Car la « bombe iconique » est une arme mémétique: une série de signes et d’images qui, non seulement causent l’effondrement psychologique total des victimes, qui se laissent littéralement mourir, mais est en plus « contagieuse », transmissible d’un simple regard.

On peut donc dire que Anamnèse de Lady Star est un livre qui parle de mémétique, de mémoire, d’histoire et d’archéologie numérique. Mais pas seulement. Il parle également de la recherche d’une femme pas comme les autres, une « extra-terrestre » (l’est-elle vraiment?) qui se nourrit de l’attention qu’on lui porte et qui est au cœur du Satori.

C’est un livre ambitieux. Il traite de thèmes peu courants dans la littérature de science-fiction: pandémie (on peut le comparer, dans sa forme et aussi son fond, au World War Z de Max Brooks; le syndrome mémétique transmis par le Satori s’apparentant beaucoup à un virus zombie), transhumanisme, mémoire humaine et numérique, histoire et vérité, univers virtuels.

Les chapitres s’attachent le plus souvent à des personnages et une époque donnée; on passe très souvent du point de vue et du témoignage d’un protagoniste à celui de Magda, la jeune chercheuse en archéologie numérique qui cherche à reconstituer la vérité, retrouver la femme qui apparaît en creux dans les archives. Des témoignages rarement exacts, souvent faussés par des mensonges, des oublis. Mon âme d’historien ne peut qu’approuver.

Il y a un côté véritablement bluffant dans l’écriture, qui décrit le monde et ses différentes époques sans jamais réellement les décrire; Kloetzer est très doué pour nous présenter son contexte en immersion, contexte dans lequel les lecteurs de Cleer vont retrouver certains principes, certaines idées. Les témoignages sont également autant de voix propres. On peut y croire.

Je suis cependant moins enthousiasmé par certains côtés du bouquin, à commencer par des personnages qui ne sont pas très intéressants. Je n’ai pas senti les protagonistes comme étant au cœur de l’ouvrage et c’est un peu dommage: j’ai lu le récit de ce qui leur arrive sans réellement m’y attacher. Je dois avouer également avoir eu pas mal de difficulté avec certaines scènes, surtout au début, d’humiliation et d’avilissement (et sur les relations maître-esclave/élève) – même si elles sont justifiables.

Le rythme est aussi un peu bizarre, avec des chapitres souvent très introspectifs et longs, puis une accélération soudaine vers la fin, avec un dernier chapitre très haché et un peu déconnecté du reste de l’histoire. L’effet est sans doute voulu, mais il est très déconcertant et je n’ai pas pu m’empêcher de penser que j’avais dû (moi ou l’auteur) en manquer un bout.

Plus généralement, Anamnèse de Lady Star souffre d’un côté très intellectualisé: il contient beaucoup de Concepts à Majuscule et assez peu de recul, ce qui est assez rapidement pesant (voire pédant); si j’étais méchant, je dirais que c’est un peu le « mal français » en matière de littérature. En fait, je dirais qu’il a les mêmes forces et faiblesses que Cleer, mais là où certains des défauts de Cleer tendaient à renforcer l’ambiance bizarre du livre, ils desservent plutôt l’intrigue d’Anamnèse.

Cela dit, au final, j’ai trouvé dans Anamnèse de Lady Star un très bon bouquin de science-fiction, sur des thèmes peu courants et pas évidents à traiter. Ambitieux, sans doute; trop, peut-être. Il est peut-être un ton en-dessous de Cleer en ce qu’il me paraît plus décousu et moins immersif, mais cela ne m’empêchera pas de le recommander aux amateurs de science-fiction atypique.

Publié sur Blog à part: troisième époque, sauf mention contraire expresse, est publié sous licence Creative Commons Attribution 3.0 Switzerland Licence: http://alias.codiferes.net/wordpress/index.php/anamnese-de-lady-star-de-l-l-kloe...
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SGallay | May 25, 2013 |
Oui on peut dire que c'est une transfiguration de nos entreprises dans un univers hallucinatoire pseudo-cyberpunk ou pseudo-fantastique. C'est une lecture agréable mais cela manque d'une certaine logique ou cohésion entre les événements. On peut trouver des références à quelques entreprises bien connues pour leurs pratiques douteuse (comme Monsanto) mais cela ne permet de relever la cohérence du récit. Donc c'est une lecture sympa mais cela ne vaut pas (encore?) William Gibson.
½
 
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adulau | 2 andere besprekingen | May 25, 2013 |
Cleer, c’est une marque, une entreprise, une philosophie, « Be yourself »; une secte, peut-être. Cleer, c’est un roman de Laurent « L.L. » Kloetzer qui plonge dans cet étrange univers, aux confins du cyberpunk et du fantastique, avec un fond d’enquête-aventure et un soupçon de Dilbert.

Vinh Tran et Charlotte Audiberti sont employés dans la division Cohésion Interne du groupe, enquêtant sur les problèmes que les méthodes du groupe ne peuvent gérer normalement. Des problèmes nés le plus souvent des pôles de recherche avancés du groupe: biotechnologie, sciences cognitives, génétique et consorts.

Tellement avancées que, parfois, la trame même de la réalité semble partir en live, avec hallucinations, intuitions extra-sensorielles, voire changements physiques et physiologiques. C’est une des grandes forces de Cleer: un contexte noyé dans la lumière – symbole du groupe – et le jargon corporatif, une sorte de champ de distorsion de la réalité permanent.

C’est aussi une narration qui emporte le lecteur sur des frontières sensorielles, jonglant entre conversations, correspondances, conférences et conciliabules, pensées intimes et déclarations publiques – parfois entremêlés au point d’entretenir la confusion, mais on peut croire que c’est le but.

Situé dans un futur si proche qu’on en sentirait presque le goût, Cleer montre le côté autiste et schizophrène des grandes corporations: les illusions de pureté et d’éthique qui dégénèrent en guerres d’ego et en gestion d’image, l’encadrement mental des employés à la limite du lavage de cerveau (et pas toujours du bon côté de la limite), les slogans, le jargon.

C’est un roman déroutant dans sa forme et passionnant dans son contenu, même si ce qui n’y est pas dit est peut-être plus important que ce qui est raconté – au final une histoire en miroir de chute et d’ascension. Pour les rôlistes qui cherchent à donner une consistance inédite à leurs corpos cyberpunk (ou même contemporaines), c’est une lecture presque indispensable.

Pour ma part, je sors assez soufflé de cette lecture; j’ai eu du mal à lâcher le bouquin. J’ai presque été déçu de l’absence d’explications rationnelles à la fin, mais, à mon avis, c’est parce qu’il ne peut pas y en avoir dans un univers que l’auteur décrit comme « à mi-chemin entre David Lynch et l’Ancien Testament ».

Lisez Cleer, « be yourself »!

Contenu publié sous licence Creative Commons Attribution 3.0 Unported sur http://alias.codiferes.net/wordpress/index.php/cleer-de-l-l-kloetzer/
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SGallay | 2 andere besprekingen | Feb 22, 2013 |

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