I. M. Lewis (1930–2014)

> I. M. Lewis, Les religions de l’extase, Paris, 1977, trad. fr. de Ecstatic Religion ;
Id., An Anthropological Study of Spirit, Possession and Shamanism, London, 1971.
L’auteur distingue les « cultes centraux », qui constituent l’idéologie dominante du groupe social ; ils sont moralisants et pratiqués par les couches dirigeantes ; et les « cultes périphériques », qui ne jouent aucun rôle dans le code moral, mais cristallisent des protestations qui ne peuvent s’exprimer autrement. Ces derniers sont souvent féminins, et généralement traversés par la possession, qui offre une possibilité de contestation de l’ordre établi : Lewis y range sans trop de distinction le chamanisme arctique et les manifestations extatiques qui ont cours dans certains groupes marginaux fleurissant sur les bords du catholicisme ou du protestantisme. L’analyse est intéressante en ce qu’elle met à jour les enjeux du pouvoir à l’intérieur de la sphère religieuse, mais elle est assez réductrice.
—Revue Française de Yoga, (13), Janvier 1996

> Palau-Marti Montserrat. « I. M. Lewis. Les religions de l’extase. Étude anthropologique de la possession et du chamanisme, traduit de l’anglais par P. Verdun. »
In: Revue de l'histoire des religions, tome 198, n°1, 1981. p. 99.
L’auteur envisage le problème du rôle et de la place de la possession au sein du contexte
social à travers un certain nombre de populations — arctiques, africaines, etc.
Les religions de l'extase permettraient deux divisions principales, distinguant… ; (en ligne)
URL : https://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1981_num_198_1_4979… (meer)

> I. M. Lewis, Les religions de l’extase, Paris, 1977, trad. fr. de Ecstatic Religion - An Anthropological Study of Spirit, Possession and Shamanism, London, 1971.
L’auteur distingue les « cultes centraux », qui constituent l’idéologie dominante du groupe social ; ils sont moralisants et pratiqués par les couches dirigeantes ; et les « cultes périphériques », qui ne jouent aucun rôle dans le code moral, mais cristallisent des protestations qui ne peuvent s’exprimer autrement. Ces derniers sont souvent féminins, et généralement traversés par la possession, qui offre une possibilité de contestation de l’ordre établi : Lewis y range sans trop de distinction le chamanisme arctique et les manifestations extatiques qui ont cours dans certains groupes marginaux fleurissant sur les bords du catholicisme ou du protestantisme. L’analyse est intéressante en ce qu’elle met à jour les enjeux du pouvoir à l’intérieur de la sphère religieuse, mais elle est assez réductrice.
—Revue Française de Yoga, (13), Janvier 1996

> Palau-Marti Montserrat. I. M. Lewis. Les religions de l’extase. Étude anthropologique de la possession et du chamanisme, traduit de l’anglais par P. Verdun.
In: Revue de l'histoire des religions, tome 198, n°1, 1981. p. 99. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1981_num_198_1_4979

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Lewis-Les-religions-de-lextase/1116092

> LES RELIGIONS DE L'EXTASE, de I. M. Lewis, P.U.F. 1977. — Traduction d'une étude classique dans la sociologie de la religion ou l'auteur se propose "d'étudier comment des sociétés et des cultures différentes conçoivent et considèrent l'extase... comment l'usage qui est fait de l'expérience extatique change selon les conditions sociales variées dans lesquelles elle survient". On a droit à des surprises dans cette sociologie de l'extase qui étudie les chamanismes africain, asiatique, latino- américain, le vaudou haitien, le culte de Dionysos, le tarentisme du Moyen Age (encore vivace), le mysticisme chrétien et la contre-culture contemporaine. Lewis a fait un excellent travail, exempt de tout moralisme occidentalisant. Devrait ou pourrait redonner du coeur à beaucoup de marginaux pour qui l'extase, nié par la science, torturé par la psychiatrie et dénoncée par la gauche, a servi ou sert encore de fondement existentiel.
—Mainmise, 1978, avril… (meer)

http://nwhyte.livejournal.com/1170652.html

Where Bradbury's Becoming Somaliland concentrates on the former British colony, now an independent though unrecognised state, Lewis, who has been researching Somali history and culture for five decades, looks at the bigger picture of the failure of the state of Somalia and the pathetic international strategy to try and put things right - a cycle of offering formal international recognition to a series of pseudo-governments with little actual authority and no legitimacy which goes as far back as 1990. Lewis' book was published late last year, just before the latest round in this expensive project of wishful thinking, but there is no reason to suppose that things will be much different this time. Meanwhile the most democratic regime in the region continues to function moderately well, if without international recognition.

Lewis also pays some attention to the wider regional context, particularly (of course) the Ogaden conflict in Ethiopia - the Ogaden are a Somali clan, and advocates of a Greater Somalia still hope to annex them along with northern Kenya and Djibouti (and I wish Lewis had also written a bit more about those two). And there is the question of geopolitics as well: the British administration of all the Somali areas bar Djibouti during and after the second world war; the Soviet support of the "scientific socialism" of Siad Barre's regime, which ended after the Ethiopian revolution brought Addis into the Communist camp; the American bombardment of the country in support of Ethiopia's invasion two years ago in the cause of fighting Islamism (and of course the US and EU are now celebrating the election as president of the same guy they chased out of Mogadishu then).… (meer)