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Bevat de naam: Jean-Baptiste Malet

Werken van Jean-Baptiste Malet

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Geboortedatum
1987-04-16
Nationaliteit
France

Leden

Besprekingen

Buon reportage sulla condizione degli interinali nei magazzini Amazon. La riflessione si allarga molto velocemente all'attuale considerazione dei "prodotti culturali" e della tirannia del cliente, origine della continua ricerca di efficienza e quindi anche delle proibitive condizioni di lavoro imposte ai magazzinieri.
 
Gemarkeerd
d.v. | 1 andere bespreking | May 16, 2023 |
Si l’industrie de la viande me fait vomir, cet essai démontre que la cupidité n’a nulle limite et que tout est source de profit. De la viande à la tomate, même inhumanité. De la Chine à l’Italie en passant par l’Afrique, l’industrie de tomate (et je n’y vois évidement qu’un exemple) génère du fric avec des produits frelatés, reconditionnés, dilués ou périmés sur le dos des plus pauvres en s’appuyant sur des méthodes mondialisées, esclavagistes et mafieuses.

Édifiant jusqu’à l’écœurement avec l’aveugle complicité d’états laxistes et du commerce globalisé, anonymisé, aseptisé sous des jolis emballages aux magnifiques logos ornés du drapeau vert-blanc-rouge… (meer)
 
Gemarkeerd
noid.ch | 1 andere bespreking | Mar 14, 2022 |
En lisant le très bon reportage de Jean-Baptiste Malet sur la mondialisation du commerce de la tomate transformée, j'essayais de me souvenir comment, personnellement, notre rapport à la tomate s'était transformée, si nos habitudes alimentaires avait évolué en cohérence avec cette terrible mondialisation qu'il décrit. Assurément, si on regarde nos façons de manger moyennes, qui consistent à avoir recours de plus en plus aux plats cuisinés industriels notamment. Cette empire du concentré de tomate qu'il décrit, des profondeurs de la Chine à la Californie, en passant par l'Italie, la France ou la Ghana est d'abord un étonnant voyage dans la globalisation. Avec un style précis, cette monographie parfaitement informée permet de faire un voyage dans une production industrielle, qui, comme toutes, sont de plus en plus éloignées à nos yeux de consommateurs. Malet nous en rappelle les conséquences concrètes en nous décrivant le travail de ceux que notre commodité exploite. Il nous fait travailler dans les champs des esclaves chinois ou des migrants africains d'italie chargés de la cueillette de ces tomates industrielles. Il nous plonge dans la chaleur et l'odeur des usines qui brassent ces flots de tomates pour les réduire en poudre, en matière première industrielle qui fera plusieurs fois le tour du monde pour se retrouver dans nos assiettes.
Certes, l'enquête semble parfois un peu étirée, même si elle reste toujours précise et magnifiquement informée. Elle n'est pas complète pourtant. Sa monographie ne nous montre pas la transformation du concentré quand il retourne dans les plats cuisinés, ni n'évoque le cas des tomates fraiches dont les conditions de production mériteraient certainement également une monographie (une suite ?). Si elle nous pose des questions fortes sur les conditions de production de ce tourteau industriel destiné à la consommation, il manque tout de même une analyse chimique de ce composé. Quels traces de pesticides - visiblement très utilisés - trouve-t-on dans les résidus de cette pâtée qu'on consomme ?

Le livre de Jean-Baptiste Malet donne à la fois la "Big Picture" de cette production et le "Petite Picture" de ses conditions de ses productions. Il s'intéresse à la fois au global et au local. Et le livre se lit presque comme un polar, qui illustre par l'exemple, la manière dont nous industrialisons le monde, de l'histoire du capitaine d'industrie paternaliste Henry Heinz, au froids calculs rationnels du Bingtuan, le consortium militaro-agro-industriel chinois. Le livre dresse par l'exemple, l'histoire d'une optimisation industrielle de plus, qui fait écho à celle qu'il évoquait dans son précédent livre, qui l'avait conduit à se faire embaucher dans les entrepôts français d'Amazon pour rendre compte des conditions de travail. Il montre comment les machines partout remplacent l'homme pour faire reculer les coûts toujours plus loin sous la contrainte d'un volume toujours gigantesque, jusqu'à assécher la valeur même de ce qui est produit puisque l'on comprend qu'il y a de moins en moins de tomates dans le concentré. Il montre comment cette industrie joue de son opacité pour se dédouaner de toute responsabilité ou commettre les pires méfaits, comment la concurrence capitaliste est devenue une concurrence de façade, notamment parce que les produits de base sont les mêmes et que les liens entre toutes les entreprises de la chaîne sont poreux. Il nous montre la réalité de notre monde, la façon dont cette chaine industrielle optimise sa propre efficacité jusqu'à générer sa propre stupidité. Comment la course à la production génère l'individualisme, le libéralisme, l'industrialisme. Il montre aussi que nous franchissons un stade ultime dans l'automatisation : celle de se débarrasser complètement de l'humain et avec lui du produit. Que les derniers qui travaillent sont prolétarisés ou contraints à l'esclavage. Comme les derniers qui mangent encore de la tomate transformée mangent de plus en plus de la merde, c'est-à-dire un produit qui contient de moins en moins de tomate, de plus en plus d'additifs, de soja, de sels... Malet évoque quelques solutions à ces problèmes... Toujours les mêmes : transparence, coresponsabilité jusqu'au distributeur final, contrôle et garantie démocratiques renforcées sur le pouvoir industriel... Reste que la roublardise des acteurs qu'il évoque, généraux chinois, industriels napolitains, contre-maître et caporaux, nous montrent bien que leur bêtise est pour l'instant plus maligne que notre indifférence.
… (meer)
½
 
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hubertguillaud | 1 andere bespreking | Sep 23, 2017 |
Reporter pour Golias Hebdo, et Magazine, Jean-Baptiste Malet dépeint avec précision et humour les différents travers de cette entreprise dans son ouvrage. En Amazonie : Infiltré dans le “meilleur des mondes” nous entraîne dans le périple de nos commandes Internet, et ça fait froid dans le dos.
 
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Relais | 1 andere bespreking | Jan 31, 2014 |

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