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Guillermo Rosales (1946–1993)

Auteur van het huis van de drenkelingen

4 Werken 138 Leden 9 Besprekingen Favoriet van 1 leden

Werken van Guillermo Rosales

het huis van de drenkelingen (2002) 126 exemplaren
Leapfrog (2007) 10 exemplaren

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Algemene kennis

Geboortedatum
1946
Overlijdensdatum
1993
Geslacht
male
Nationaliteit
Cuba
Geboorteplaats
Cuba
Plaats van overlijden
Miami, Florida, USA

Leden

Besprekingen

Cuba, années 50. Agar, garçon d'une dizaine d'années vit entre un foyer rustique, une bande de copains « petites frappes ». Son échappatoire ? La bande dessinée et/ou le western.

Le foyer rustique :
- Agar
- Papa Lorenzo, pas très aimant sinon violent, stalinien par culte et rotarien à l'occasion, indifférent souvent.
- Maman Pépita, ménagère souvent dépassée par le quotidien et qui trouve refuge dans les vieilles photos en noir et blanc remisées dans une boîte à chaussures.
- Mémé Agatha, Témoin de Jehovah, croyant « en Dieu et votait quand même pour le parti communiste, tout en sachant que s'il gagnait, il liquiderait sa petite affaire de repas à domicile. »

La bande de copains (les mauvais garçons) :
Carcasse, Quiti Palacios, Côte-en-Long, Guinéas, … Une douzaine de personnages qui organisent des combats d'araignée, font du jeu de saute-mouton un jeu SM (donner un coup dans la tête avec la jambe par exemple), crucifient des lézards, insultent les passants et passent une partie de leur temps à « s'astiquer » (dixit texte….) « le poireau » (désolé, c'est le complément adapté à l'ère du temps – et au texte !!) – et mesurant leurs performances à l'aune de celui qui aura la plus longue.

Dans cet équilibre (oupsss) précaire, l'imagination d'Agar trouve quelques agapes auprès des Dick Tracy, Bugs Bunny, Le Cavalier fantôme, Woody Woodpecker, … mais aussi John Wayne dont une réplique sert l'idée «Tout le monde se moquait de lui parce que c'était un homme tranquille. Ils se moquaient. Se moquaient. Se moquaient. Et un beau jour, John Wayne a balancé un coup de poing. Un seul. Et il a tué un type. Il avait une droite qui ne pardonnait pas.»

La lecture du premier roman édité post-mortem en 2002 de Rosales « mon ange » (voir critique par ailleurs) m'avait laissé un goût de non fini, de non compréhension et pour tout dire « peu de goût ».
C'est en picorant dans les informations annexes sur l'auteur, l'environnement, le cadre et les critiques qu'il était sans doute des subtilités qui me laissaient assez éloigné de cette première oeuvre (éditée).
C'est ainsi que je me plongeais, dans la foulée dans « les mauvais garçons » munis de compléments (son approche – jeune - de la littérature, la folie de Rosales, son parcours et ses doubles exils (Batista / Castro), les critiques de son compagnon de route (et de folie) Reinaldo Arenas, …). Une oeuvre écrite en 1967, Rosales avait 22 ans, jamais publiée avant la mise en place de la succession Rosales...

Force est de constater qu'il m'a été pénible malgré différents angles d'approche de rentrer dans « les mauvais garçons ».

Une parabole politique ou pour exister au rouleau compresseur de la « Revoluzion » c'est la transgression qui sublime ? D'où ces « bad boys » à l'image de rappeurs provoc … et rangés ? Ok ! Fascinant ? Certains le verront ainsi et trouveront matière à rendre blanc ou noir, rose ou bleu l'ouvrage et le message (s'il y en a un).
C'est la grisaille qui prédomine ici, ainsi que la confusion après ces deux lectures.

Si « mon ange » peut – avec le recul - faire penser à quelque chose comme « Vol au-dessus d'un nid de coucou », la profondeur et la qualité du texte en moins, « les mauvais garçons » m'ont dérouté. Ou est la tête ? Ou est la queue ? Quel est le corpus ? C'est un roman, quid de l'histoire si la chute est le fruit d'une masturbation (voir le texte, dernière page). Bref, beaucoup de noeuds au cerveau.

Sans doute, le rationnel, le cartésien d'un côté, la recherche de sens, d'histoire et le plaisir romanesque d'un autre côté m'auront fait passer à côté de l'ouvrage ou j'attendais de la cohérence.
Peut-être aussi l'écriture de Rosales est logiquement tourmentée – au-delà de l'auteur - à l'image d'une beat génération des années 50's, 60's ou la linéarité et la forme se devaient hallucinées pour donner au paradis un réalité ? Et, il n'y a pas de Paradis d'il n'y a pas d'Enfer !
Alors, est-ce une question de champignon ? de substance devenue illégales depuis ? Certains en (ab)usent, cela donnent les fleurs du mal par exemple, d'autres en usent et cela donnent « les garçons sauvages ».

Garçons sauvages (Burroughs), mauvais garçons (Rosales), une époque sans doute avec des cadres socio, sociétaux, politiques d'intense créativité, mêlant rêve, science fiction, violence exacerbée et délires sexuels.
Rosales est-il par certains aspects à l'image des Burroughs, Kerouac ou Ginsberg ?
Cela donne envie de quelques « reviens-y » pour ces derniers auteurs US et de quelques « vas-y » vers ces cubains : Marilyn Bobes, Pedro Juan Gutiérrez, Reinaldo Arenas, Guillermo Rodríguez Rivera.

Allez, dans la liste mais sans excès ;-)

(Critique initiale du 17 juin 2017)
… (meer)
 
Gemarkeerd
JMK2020 | Feb 14, 2021 |
"Mon ange" est l'un des deux romans que Guillermo Rosales - écrivain cubain, largement respecté semble t'il - n'a pas détruit avant de se suicider en 1993.
Il s'agit d'un roman court relatant la misère infernale de la vie dans les pensionnats (Boarding Home) des années 1980 de Miami, où des maisons psychiatriques privées hébergent comme le dit l'un des personnages, ceux pour qui «rien de plus ne peut être fait». C'est la dernière étape avant la rue.

William Figueras, le protagoniste du roman, fuit Cuba et arrive à Miami ou sa famille aux ambitions petit-bourgeoises s'attend à un «futur gagnant» . Elle ne trouve qu' «un homme fou ... effrayé qui doit être admis dans un quartier psychiatrique ce jour-là».

William est un homme littéraire, ancien écrivain lui-même (de «connerie», dit-il lorsqu'il est demandé), dévot d'Hemingway et lecteur de poésie anglaise romantique. Un ouvrage de John Clare l'accompagne ainsi et semble lui convenir : «Je suis, mais ce que je ne suis ni se soucie ni sait ... Je suis le consommateur personnel de mes malheurs. "

Les malheurs de William remontent à son passé communiste à Cuba, ses interrogations et sa crise d'identité qui l'ont amené à juger comme trahison l'idée " Dans laquelle il croyait fermement et désespérément."

Dans cet univers dantesque et schizophrène et ce cloaque interlope, une quinzaine de personnages errent dans la folie, la violence, l'indifférence, l'immondice .... William s'y insère... Pourtant il finit par trouver une certaine camaraderie avec Francine (Frances dans l'original qui aurait pu être gardé), une femme douce nouvellement arrivée, d'âge moyen, avec laquelle il poursuit un romance. Cette romance l'amène à d'autres projets : s'extirper de cette maison avec Francine qui l'appelle "Mon Ange".
Il n'en sera pas ainsi et c'est la circularité qui l'emportera.

Soyons clair, je n'ai que peu goûté à ce roman.

Pour y trouver une certaine satisfaction, je suis allé voir plus avant (beaucoup plus avant) sur l'auteur, les références, l'environnement et le cadre de son activité littéraire. Rosales est reconnu depuis les 90's, a reçu des prix (à titre posthume) ... (Oupssss).
On comprend toutefois que ce roman longtemps interdit ai pu servir les intérêts propagandistes des uns et des autres qui souhaitaient interpréter en leur faveur un régime.
En effet, la souffrance est partout, individuelle et collective : société d'hyper-consommation indifférente d'un côté et société hyper-castratrice de l'autre.
Est-ce un ouvrage militant ? Pas suffisant amha. La vie de l'auteur et du protagoniste se chevauchent certes dans ce roman mais Rosales résiste à la facilité de l'autobiographie. Plusieurs aspects sont révélateurs des différences entre l'auteur et son personnage, entre William Figueras et Guillermo Rosales : la brutalité, la cruauté de William, le fait qu'il soit assez calculateur.
Reste que l'auteur comme son personnage sont schizophrènes, ne sont jamais tout à fait clairs et sont mentalement instables. Il ne plaident pas l'irresponsabilité mais ne sont Jamais tout à fait assez lucide pour juger s'ils sont victimes ou coupables. La subtilité de Rosales, à travers William porte toutefois la trace d'une complicité entre horreurs, abus et violence; C'est la marque d'une vie sous un régime totalitaire alors !

Le livre prend mieux son sens lorsque l'on connaît le parcours, un peu de sa bio et que l'on sait que Rosales s'est suicidé. le ton d'insouciance et de résignation, le choix des mots (langage de charretier), la redondance ( 20 x "fou" sur 2 pages... mais aussi "mon ange" par ailleurs) interpellent alors.
En écoutant alors plus attentivement, c'est le gémissement de Rosales qui peut être presque entendu.

A noter que ce titre a été traduit en anglais (US) ainsi : "The Halfway House", la maison à mi-chemin plutôt que laisser son titre original espagnol (Cuba) "Boarding Home". Amha, plus judicieux... A mi-chemin (Cuba / US, Vie / Mort, Démocratie / Dictature, Pauvre / Riche, ...)

Nb : Avant de laisser cette critique, ai donc complété par quelques recherches mais aussi commencé le second titre laissé : "les mauvais garçons". Well, 50% de lu.... je force. Mais ce dernier a été écrit quand Rosales avait 22 ans.
Sûr, on voit les trauma ou les tourments quand au charretier, il attelait pour la suite. Là est une autre histoire.

Critique initiale du 14 juin 2017)
… (meer)
 
Gemarkeerd
JMK2020 | 7 andere besprekingen | Feb 14, 2021 |
A rather disturbing little book that takes place in a halfway house for "nuts" in Miami. Whether they are mentally challenged, old and rejected, or need medication, the residents have been housed here. The owner does not follow state rules and pockets his extra profits, food is poor, sanitation poor, residents poor.

But hope--just hope--seems able to save the problems of two people.

Until they manage their escape, and the owner has them picked up for taking their own SS checks. And then her mother takes her home to NJ--why had she put her in this home in the first place?… (meer)
 
Gemarkeerd
Dreesie | 7 andere besprekingen | Apr 12, 2016 |
La littérature cubaine contemporaine réserve de belles surprises pour le peu que j'en connais. Seulement deux tentatives jusqu'à présent, et deux satisfactions pleines et entières. La première, c'était Pedro Juan Gutierrez, un écrivain qui, me semblait-il, restituait avec talent le chaos des bas fonds de La Havane. Avec Guillermo Rosales, il n'est pas question de Cuba (du moins peu), mais de Miami. C'est le récit d'un exilé cubain à la dérive, et la misère dont il parle est plus encore psychologique que matérielle.

Mon ange est un récit à forte inspiration autobiographique de l'internement de Figueras, le narrateur. On y découvre les "boarding homes", ces petites structures d'accueil de malades dont les familles ne veulent plus. Il ne s'agit pas de structures de soin, mais de mouroirs qui semble-t-il représentent un excellent filon pour certains exilés au sens des affaires très en phase avec l'état d'esprit de leur pays d'accueil. Dans l'asile où débarque Figueras, le malade n'y est pas considéré comme un patient à soigner, mais comme une source de revenus et de toute sorte d'abus à exploiter.

Rosales nous fait vivre son enfermement et son mal-être avec une distance qui ne laisse aucune place au pathos. Le récit est relativement apre et dépassionné, mais paradoxalement, il touche. Rosales brosse des portraits assez attendrissants des patients avec lesquels il cohabite, il livre au lecteur une description quasi clinique du quotidien de ces rejetés de la société - du monde des triomphateurs comme il les désigne à plusieurs reprises - il y a les brutalités infligées aux plus faibles (que lui-même inflige parfois), les vols, les viols, l'insalubrité des lieux, et puis surtout, il rôde derrière ce quotidien rude une totale absence d'espoir.

Etrangement, le récit de ces heures sombres de la vie de Rosales - qui ne s'en relèvera pas - n'est pas pesant. On y sent de l'authenticité et du désespoir, mais la distance que Rosales parvient à prendre vis à vis à son expérience, alliée à la légèreté et à la fluidité de sa prose, rendent ce récit - et c'est presque un comble - très agréable à lire.
… (meer)
1 stem
Gemarkeerd
Hank77 | 7 andere besprekingen | Sep 20, 2010 |

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