Afbeelding auteur

Laurent Whale

Auteur van Les étoiles s'en balancent

6+ Werken 15 Leden 4 Besprekingen

Werken van Laurent Whale

Les étoiles s'en balancent (2012) 8 exemplaren
Le chant des psychomorphes (2011) 2 exemplaren
Les pilleurs d'âmes (2011) 2 exemplaren
Les pierres du rêve (2007) 1 exemplaar
Par la mer et les nuages (2018) 1 exemplaar
Le Réseau Mermoz (Thriller) (2018) 1 exemplaar

Gerelateerde werken

Remote Control (2018) — Vertaler, sommige edities5 exemplaren

Tagged

Algemene kennis

Er zijn nog geen Algemene Kennis-gegevens over deze auteur. Je kunt helpen.

Leden

Besprekingen

Je ne voudrais pas faire mon Vieukon, mais de mon temps, les Français – les Gilles Thomas/Julia Verlanger, P.J. Herault et autres G. Morris – savaient y faire en matière de post-apo. Le genre est un peu tombé de mode avec la fin de la Guerre froide, mais "Les étoiles s’en balancent", de Laurent Whale, renoue avec cette tradition de fort belle manière.

Les temps changent: ce n’est pas une guerre meurtrière qui transforme la France en champ de ruines quadrillé par des bandes de nomades et où surnagent quelques villes-état fortifiées, mais la déliquescence graduelle et inexorable des États-nations du XXe siècle, à la suite d’une énième crise économique. Chaque chapitre commence d’ailleurs par une courte dépêche qui relate ces événements dans les années 2020-2040, environ trente ans avant le début du bouquin.

On y suit Tom Costa, l’un des derniers pilotes de ce monde en ruine, opérant depuis la cité de Pontault en grande banlieue parisienne. Pilote qui commence par planter son avion, d’ailleurs, mais cela va assez vite être le cadet de ses soucis: une force inconnue commence à débouler du nord, ravageant tout sur son passage, et le seul espoir de survie qu’ont les cités alentours tient beaucoup dans les capacités de pilote de Tom, de son équipe de bricolos et des épaves volantes qu’ils pilotent.

Si la narration et la trame ont pas mal de petits défauts, il faut quand même avouer que Les étoiles s’en balancent est un roman très bien ficelé et qui, malgré une taille conséquente (environ 350 pages), se lit vite. On est vite pris dans la trame des événements et on a envie de savoir comment les choses vont se terminer. De ce point de vue, c’est une réussite indéniable.

Les défauts sont à chercher au niveau d’un contexte qui fait un peu trop style-genre – en même temps, ça fait partie du charme du bouquin – et de l’histoire d’amour entre le pilote et sa belle, qui fait franchement pièce rapportée. À vrai dire, c’est quand même beaucoup une histoire de mecs: à part ladite belle, les personnages féminins brillent par leur absence. Je dois avouer être également passé à côté de la fin qui a des tendances au deus ex machina.

Par contre, un élément qui m’a marqué, c’est à quel point ce bouquin « répond », sous la forme d’une fiction, aux idées d’utopie anarchiste du pamphlet "Premières mesures révolutionnaires". Dans cet opuscule, on voit une situation très similaire à celle décrite dans Les Étoiles s’en balancent – la fin des institutions étatiques – mais avec l’idée qu’une organisation locale les remplacera pour faire quelque chose de plus humain.

Si « plus humain » veut dire « chacun pour sa gueule », alors on est d’accord. J’aimerais bien qu’Éric Hazan et Kamo aient raison, mais je crains que la fiction de Laurent Whale soit plus proche de la réalité potentielle.

Toujours est-il que si vous aimez le genre post-apocalyptique à la façon des Fleuve Noir Anticipation, avec ses maniérismes et ses idées anarchisantes, je vous conseille chaudement la lecture de "Les étoiles s’en balancent" – dont il existe d’ailleurs une suite, "Les damnés de l’asphalte".

(Chronique publié sur Blog à part: http://alias.codiferes.net/wordpress/index.php/les-etoiles-sen-balancent-de-laur...
… (meer)
 
Gemarkeerd
SGallay | Jan 15, 2014 |
C’est sur la foi de la critique plutôt enthousiaste du Traqueur stellaire que j’avais acheté à Bagneux "Le chant des Psychomorphes", de Laurent Whale – ce qui m’avait d’ailleurs une dédicace chantée. True story. Et, pour être très honnête, ce n’est pas sans une certaine appréhension, maintenant que je m’essaye timidement à quelque chose qui s’apparente vaguement, de loin et sans lunettes (surtout les miennes), à faire semblant d’être auteur de fiction, que je le chronique ici.

Surtout que je suis un petit peu déchiré quant à ce court roman très space-opéra: d’un côté, c’est un festival de clichés du genre avec quelques gros trous dans le scénario et, de l’autre, c’est une histoire qui a de l’énergie à revendre, un bon rythme (surtout dans sa deuxième partie) et, en guise de héros, un protagoniste fonctionnaire de seconde zone, embrigadé malgré lui dans une conspiration qui le dépasse complètement.

Je dois l’avouer: la lecture des premières pages du bouquin m’a été pénible. Les clichés de la SF à papa déboulent en avalanche, avec ses villes à base de grandes tours, ses repas en pilules ou en injection, ses syntho-machins, cyber-bidules et autres matériaux improbables en -spex. En y repensant, je soupçonne un plan « deuxième degré » tant la densité est massive, mais je n’y ai pas été immédiatement sensible, ce qui est gênant pour du deuxième degré.

Le point de départ de l’intrigue est aussi franchement bancal: le héros se fait démarcher par un type louche pour une négociation qui n’apparaît plus nulle part après ça et, jusqu’à la fin, je me suis demandé « mais pourquoi lui? »

Une fois passé cet écueil, à partir du moment où on rentre dans le vif du sujet – presque littéralement, puisqu’il s’agit d’une guerre interstellaire, l’action permet de gommer en partie les incohérences. Seulement, à ce moment, on est à la moitié du bouquin et le nœud du problème, qui n’apparaît que vers le dernier tiers surgit à peu près sans préambule. Si j’étais méchant, je parlerais de « fin Scoubidou ».

Du coup, je me permets d’être moins enthousiaste que mon confrère. "Le chant des Psychomorphes" est un honnête bouquin de SF francophone, qui rappelle les romans de space-opéra publiés dans la collection Fleuve Noir Anticipation dans les années 1970-1980. Il est peut-être un peu trop old school pour mon imaginaire personnel, mais il reste agréable et, surtout, il est plutôt court. Ce qui, au vu de la mode des pavés, est plutôt une bonne chose.

(Précédemment paru sur Blog à part: http://alias.codiferes.net/wordpress/index.php/le-chant-des-psychomorphes-de-lau...
… (meer)
 
Gemarkeerd
SGallay | 1 andere bespreking | May 8, 2012 |
On est bien dans l'esprit FNA (rivière blanche ?) : Roman court, d'aventure, facile et agréable à lire.
J'ai beaucoup aimé les réactions, mitigées, du héro lors de sa plongée brutale et inattendue dans la réalité de l'Aventure qu'il fantasmait tant.
La narration est claire et on suit bien le cours de l'histoire.
 
Gemarkeerd
Diasphine | 1 andere bespreking | Jun 22, 2008 |
Livre facile, très série B, genre policier SF roman de gare.
½
 
Gemarkeerd
Diasphine | Jun 22, 2008 |

Prijzen

Statistieken

Werken
6
Ook door
1
Leden
15
Populariteit
#708,120
Waardering
½ 3.4
Besprekingen
4
ISBNs
6