« Si écrire sur les ruines ne signifie pas déterrer des fragments pour les recomposer en une totalité reconstituée ou en une belle forme recomposée mais au contraire ruiner la ruine, quelle forme peut prendre une telle écriture ? »

Anne TOMICHE, « L’autobiographie archéologue : les romanesques », La mémoire en ruines. Le modèle archéologique dans l’imaginaire moderne et contemporain, cahier de recherches du CRLMC, Clermont, Presses universitaires Blaise Pascal, 2000, p. 149.

Introduction

« Écoutez ce que disent les pierres,
Vous saurez les horreurs de la guerre,
Que ces moellons, ces briqu’s et ces pavés,
Ce fut l’orgueil d’une grande cité !
Ses usines renfermaient des richesses,
Ses maisons abritaient des tendresses,
La mitraille en fit un cimetière !
Voilà ce que disent les pierres. »