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La 4ème de couverture indique : "À quelques kilomètres d’Embrun dans les Hautes-Alpes, sur les bords du lac de Serre-Ponçon, se dresse un château aux allures médiévales : le château de Picomtal. Au début des années 2000, les nouveaux propriétaires effectuant des travaux découvrent, au revers des planchers qu’ils sont en train de démonter, des inscriptions. Cent vingt ans plus tôt, au début des années 1880, le menuisier qui a monté le parquet dans les différentes pièces s’est confié. L’homme sait qu’il ne sera lu qu’après sa mort. Il adresse un message outre-tombe et parle de lui, de ses angoisses, de sa famille, de ses voisins, faisant revivre une société villageoise confrontée au progrès économique matérialisé par l’arrivée du chemin de fer, mais aussi à l’avènement de la République. Pour autant, c’est surtout quand il évoque les secrets des uns et des autres, quand il parle de sexualité, que Joachim Martin se révèle être un témoin passionnant des mœurs souvent cachées de son temps. On dispose de peu de témoignages directs des gens du peuple, mais cette façon de s’exprimer est totalement inédite. Qui plus est, ces confessions revêtent un caractère exceptionnel. À travers son témoignage, sur lui-même et son village, c’est toute une époque qui revit."… (meer)
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Introduction
Août 2009, je décide d’emprunter la fameuse route Napoléon qui, depuis Cannes jusqu’à Grenoble, en passant par Gap, traverse les Alpes. C’est par cette voie que Napoléon a décidé de gagner Paris au retour de l’île d’Elbe, en mars 1815, pour éviter la vallée du Rhône et une population acquise à la cause royaliste. À l’approche du bicentenaire des Cent Jours et préparant un livre sur 1815, je me devais d’explorer en détail les lieux traversés par l’empereur. [...]
Chapitre premier Un menuisier des Hautes-Alpes
« Heureux mortel. Quand tu me liras, je ne serai plus1 », écrit Joachim Martin sur l’une des planches retrouvées. Il manifeste clairement sa volonté de laisser une trace de son existence, mais aussi de ses pensées. «Mon histoire est courte et sincère et franche, car nul que toi ne verra mon écriture, c’est une consolation pour s’obliger d’être lu.» Il s’adresse évidemment, au-delà des années, au menuisier qui, en refaisant à son tour le plancher, lira un jour ses écrits. [...]
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La 4ème de couverture indique : "À quelques kilomètres d’Embrun dans les Hautes-Alpes, sur les bords du lac de Serre-Ponçon, se dresse un château aux allures médiévales : le château de Picomtal. Au début des années 2000, les nouveaux propriétaires effectuant des travaux découvrent, au revers des planchers qu’ils sont en train de démonter, des inscriptions. Cent vingt ans plus tôt, au début des années 1880, le menuisier qui a monté le parquet dans les différentes pièces s’est confié. L’homme sait qu’il ne sera lu qu’après sa mort. Il adresse un message outre-tombe et parle de lui, de ses angoisses, de sa famille, de ses voisins, faisant revivre une société villageoise confrontée au progrès économique matérialisé par l’arrivée du chemin de fer, mais aussi à l’avènement de la République. Pour autant, c’est surtout quand il évoque les secrets des uns et des autres, quand il parle de sexualité, que Joachim Martin se révèle être un témoin passionnant des mœurs souvent cachées de son temps. On dispose de peu de témoignages directs des gens du peuple, mais cette façon de s’exprimer est totalement inédite. Qui plus est, ces confessions revêtent un caractère exceptionnel. À travers son témoignage, sur lui-même et son village, c’est toute une époque qui revit."