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"«La République nous appelle, /Sachons vaincre ou sachons périr !» Ces paroles du Chant du départ révolutionnaire de Marie-Joseph Chénier pourraient, un siècle plus tard, être reprises par les Poilus de 1914. Car les troupes qui se sont fait décimer dans les tranchées de Verdun avaient hérité de 1789 une profonde culture du sacrifice. Une véritable propagande d'État, nourrie de récits légendaires, de cérémonies commémoratives et de toute une imagerie d'Épinal, a en effet vu le jour dès les premiers combats de la République, en 1792. Elle a durablement façonné l'imaginaire national, dans un culte de la souffrance qui s'est perpétué en 1914-1918, et dont les monuments aux morts témoignent avec une force pathétique. Pour la première fois, deux spécialistes de chaque période collaborent pour révéler les liens sanglants qui unissent Grande Guerre et Révolution française." , [4e de couverture]… (meer)
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Préface (Alan Forrest)
Ce livre est un véritable tour de force. [...]
Introduction
Lorsque la guerre se déclenche au début de l'été 914, tout Français est imprégné, à un degré ou à un autre, par un sentiment d'appartenance à la nation, un patriotisme diffusé notamment via le relais des écoles, qui l'incite à garder en mémoire non seulement les territoires lorrains et alsaciens annexés par l'Allemagne en 1871, mais aussi l'image glorieuse des citoyens soldats de la Révolution et de l'Empire. [...]
La fabrique du héros
Si la Révolution bascule dans la guerre dès le 20 avril 1792, lorsque la France déclare la guerre au "roi de Bohême", déclenchant ainsi le conflit avec l'empire autrichien et le royaume de Prusse, c'est surtout à partir de l'automne suivant que des récits commencent de plus en plus à attirer l'attention sur des militaires morts au cours d'actions jugées héroïques et sur des blessés transformés en héros inaccessibles à la douleur. [...]
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(Conclusion)[...]. Une histoire qui, comme tant d'autres, risque de se révéler sans fin.
"«La République nous appelle, /Sachons vaincre ou sachons périr !» Ces paroles du Chant du départ révolutionnaire de Marie-Joseph Chénier pourraient, un siècle plus tard, être reprises par les Poilus de 1914. Car les troupes qui se sont fait décimer dans les tranchées de Verdun avaient hérité de 1789 une profonde culture du sacrifice. Une véritable propagande d'État, nourrie de récits légendaires, de cérémonies commémoratives et de toute une imagerie d'Épinal, a en effet vu le jour dès les premiers combats de la République, en 1792. Elle a durablement façonné l'imaginaire national, dans un culte de la souffrance qui s'est perpétué en 1914-1918, et dont les monuments aux morts témoignent avec une force pathétique. Pour la première fois, deux spécialistes de chaque période collaborent pour révéler les liens sanglants qui unissent Grande Guerre et Révolution française." , [4e de couverture]