J’exprime toute ma gratitude à mes amis et collègues, membres de l’Académie vétérinaire ou de l’Académie de l’agriculture, qui m’ont encouragé ou aidé à la rédaction de cet ouvrage : Jean-Paul Rousseau, le grammairien, et Francis Desbrosse, le praticien, pour leurs très attentives relectures, Christophe Degueurce qui, malgré ses charges, a accepté d’en rédiger la préface, Olivier Fanica qui a mis à ma disposition la transcription du journal des marches et opérations du vétérinaire principal Bourges, Jean-Pierre Digard et Jean Kahn pour leurs conseils et leur soutien.
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Préface
(Christophe Degueurce)

Claude Milhaud est un auteur inhabituel. Vétérinaire général inspecteur (2 S), il a occupé un poste à haute responsabilité dans l’armée française. Familier de la pathologie équine depuis l’École vétérinaire où le cheval primait de son temps, son passé de physiologiste lui donne une sensibilité particulière à la douleur animale ; il est enfin connaisseur des arcanes du monde militaire. Depuis 2008, son intérêt pour la Grande Guerre nous a valu des communications et publications historiques de qualité sur son domaine de prédilection, la gestion vétérinaire et hippotechnique des effectifs équins de cette sombre période. [...]

Avant-propos

Pour prendre conscience de l’ampleur d’un événement, il est habituel d’en interroger les données chiffrées. [...]

CHAPITRE 1
Rôles militaires des chevaux et des mulets au début du XXe siècle

À la veille de la déclaration de guerre, la nation en armes représente 25 classes d’âge, soit 3 781 000 hommes dont 2 680 000 combattants1 armés pour l’essentiel d’armes légères, de 4 100 pièces d’artillerie de campagne, de 268 pièces d’artillerie lourde et de 28 escadrilles de 6 avions. [...]