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En des temps o la possibilit pour l'Union europ enne de sortir du marasme conomique et d'une v ritable crise de doute d pend largement de l' nergie motrice que France et Allemagne s'entendront, ou non, redonner l'ensemble, et l'heure de la c l bration du cinquanti me anniversaire du Trait de l' lys e, la lecture du court et incisif Journal qu'Henri Froment-Meurice tint durant son s jour Bonn ne manque ni d'int r t, ni de piquant. Tant de choses ont chang . La RFA n'avait pas encore absorb la RDA, les faucons du Kremlin creusaient innocemment leur tombe en mena ant l'Occident de ces SS 20 qui donn rent au socialiste Mitterrand l'occasion de montrer que loin de virer au rouge, il appelait l'Occident resserrer les rangs et exhortait les Allemands la fermet , il n'y avait pas encore d'euro pour emp cher les Fran ais de se livrer aux d lices coupables de la d valuation, et le r ve europ en d'une d mocratie sociale accomplie ne s' tait pas encore heurt la mondialisation, la mont e des nouvelles puissances et la crise d l t re quoi semblent parfois se r sumer les d buts du XXIe si cle.Mais tant de choses ont subsist aussi, accouch es souvent de ce pass point si lointain et des choix qui furent faits alors. Une question majeure est d' vidence celle des quilibres, ou plut t des d s quilibres franco-allemands. Une r flexion sur ce qu'il y a de comparable et ce qui a fondamentalement chang d'une poque l'autre, sur cette question, est n cessaire, instructive, m me si elle se r v le quelque peu r frig rante pour l'orgueil national fran ais. Au-del de la n cessit pour la France de se doter enfin d'une v ritable politique allemande (et vice versa), c'est la question m me d'un rapprochement plus profond des deux nations qui se pose et qu'aborde sans tabou Henri Froment-Meurice dans un avant-propos original, qui vient enrichir le journal d'alors comme une solide postface et comme un r v lateur du sens de cette histoire qu'il suivait de son poste d'observation privil gi . D'observation, et d'action ? On peut, en lisant ces pages, se faire aussi une id e de l' volution du m tier d'ambassadeur et de ses conditions d'exercice... Henri FROMENT-MEURICE, entr au Quai d'Orsay en janvier 1950, a commenc sa carri re sous l' gide de Robert Schuman et de Jean Monnet. Il en a h rit la conviction qu'une union toujours plus troite entre la France et l'Allemagne tait la condition pour que l'Europe soit une puissance capable de peser sur le cours des choses dans le monde. Ambassadeur en URSS de 1979 1981, il a t ambassadeur en Allemagne F d rale en 1982-1983.… (meer)
En des temps o la possibilit pour l'Union europ enne de sortir du marasme conomique et d'une v ritable crise de doute d pend largement de l' nergie motrice que France et Allemagne s'entendront, ou non, redonner l'ensemble, et l'heure de la c l bration du cinquanti me anniversaire du Trait de l' lys e, la lecture du court et incisif Journal qu'Henri Froment-Meurice tint durant son s jour Bonn ne manque ni d'int r t, ni de piquant. Tant de choses ont chang . La RFA n'avait pas encore absorb la RDA, les faucons du Kremlin creusaient innocemment leur tombe en mena ant l'Occident de ces SS 20 qui donn rent au socialiste Mitterrand l'occasion de montrer que loin de virer au rouge, il appelait l'Occident resserrer les rangs et exhortait les Allemands la fermet , il n'y avait pas encore d'euro pour emp cher les Fran ais de se livrer aux d lices coupables de la d valuation, et le r ve europ en d'une d mocratie sociale accomplie ne s' tait pas encore heurt la mondialisation, la mont e des nouvelles puissances et la crise d l t re quoi semblent parfois se r sumer les d buts du XXIe si cle.Mais tant de choses ont subsist aussi, accouch es souvent de ce pass point si lointain et des choix qui furent faits alors. Une question majeure est d' vidence celle des quilibres, ou plut t des d s quilibres franco-allemands. Une r flexion sur ce qu'il y a de comparable et ce qui a fondamentalement chang d'une poque l'autre, sur cette question, est n cessaire, instructive, m me si elle se r v le quelque peu r frig rante pour l'orgueil national fran ais. Au-del de la n cessit pour la France de se doter enfin d'une v ritable politique allemande (et vice versa), c'est la question m me d'un rapprochement plus profond des deux nations qui se pose et qu'aborde sans tabou Henri Froment-Meurice dans un avant-propos original, qui vient enrichir le journal d'alors comme une solide postface et comme un r v lateur du sens de cette histoire qu'il suivait de son poste d'observation privil gi . D'observation, et d'action ? On peut, en lisant ces pages, se faire aussi une id e de l' volution du m tier d'ambassadeur et de ses conditions d'exercice... Henri FROMENT-MEURICE, entr au Quai d'Orsay en janvier 1950, a commenc sa carri re sous l' gide de Robert Schuman et de Jean Monnet. Il en a h rit la conviction qu'une union toujours plus troite entre la France et l'Allemagne tait la condition pour que l'Europe soit une puissance capable de peser sur le cours des choses dans le monde. Ambassadeur en URSS de 1979 1981, il a t ambassadeur en Allemagne F d rale en 1982-1983.