Why can't I rate this novel? I don't want to try. It pulled me in and repelled me, not like, say, Kafka, but because it also irritated and angered me. A woman, a cellist and a good one, gets pregnant, doesn't want the baby, but then the baby makes a demand. She knows from the start it won't be a baby sort of baby but an owl-baby. And off it goes. On the one hand, it is Oshetsky's take on our culture's cruelty to anyone who doesn't fall within perceived normal parameters but on the other she isn't entirely wrong. As a person who doesn't quite fit, with a spouse and child who don't quite fit either, I have experienced a little of that -- we almost fit, so it's not that bad. But. What I object to is that the insistence on metaphor throughout means that the characters, all of them, are two-dimensional, they stand for things, they are not real people, not surprising since the entire book is written as one giant metaphor. So I see the point and care about the situation but I just can't care about any of the people. I won't give the book a rating because I feel the sincerity and effort that went into it, I respect that, but to average out my responses would make me rate it as, say, a three when it is really wildly all over the place. Might be very meaningful to the right reader.

"At first we recognize the existential threat that is growing inside us, but gradually evolutionary imperatives overcome the conscious mind's objection, and the will to reproduce overcome the needs of the host, until the only choice left for us women is to be willing, happy participants in our destruction." p. 29

Some women do feel that way, but not ok with me to make a blanket statement such as 'us women'.

This is a very unusual novel, and I felt, all along, that I really didn't get it - was it an odd novel or a satire? I enjoyed it, partly for its strangeness & partly because I liked the two main characters and the story. ( )

Chouette was recommended to me by a friend and fellow avid reader who knows that I occasionally enjoy stories that are "out there" in one way or another... And boy did this fit the bill.

Cellist Tiny becomes pregnant. Her husband is overjoyed. Not only is Tiny ( )

A woman named Tiny gives birth to an owl-baby, Chouette. Tiny tries to accept and love Chouette as she is, but Tiny’s husband seeks treatments to make their child more “normal.” I took this book to be a metaphor for families with disabled or unconforming children. It also highlights different parenting methods, and how they can lead to a breakdown in the family. It is not for the faint hearted (I am a lightweight when it comes to disturbing content), but I appreciate it for its message of acceptance. ( )

C’est à se demander comment on peut accepter d’être mère, quand on sait que la maternité est une source inévitable de conflit et de remords, et qu’elle conduit tout droit à la mort et à l’éviscération.
(p. 96, Chapitre 4).

Je suis assez dubitative par rapport à ce livre. Ce n’est pas du tout ce que j’avais imaginé en lisant le résumé de l’éditeur, et maintenant je me demande un peu ce que j’ai lu et pourquoi je l’ai lu. Tiny, la narratrice, est enceinte, et elle met au monde une chouette, qu’elle doit apprendre à élever comme la chouette qu’elle est et non comme l’enfant-chien (oui, car les chiens représentent la normalité ici) qu’elle aurait dû être. Tout au long de cet apprentissage, le père de Chouette cherche à rendre sa fille normale, les médecins expérimentent les techniques les plus barbares, mais Tiny tient bon et apprend de sa fille.
Je pensais qu’il s’agirait d’un livre sur les enfants différents, une allégorie sur la difficulté d’être mère d’un tel enfant, de savoir comment l’éduquer, comment l’amener à donner le meilleur de lui-même, à trouver sa place et son bonheur.
Mais dès le début j’ai été dérangée par le fait que Tiny savait dès le début que son enfant serait différent, on pourrait même dire que c’était inscrit dans son histoire, peut-être même dans ses gènes. Cela m’a paru un peu étrange. Puis, la façon dont Tiny décide d’élever sa fille me pose problème, peut-être autant que le père. L’un veut que sa fille devienne normale, l’autre refuse tout simplement quoi que ce soit qui pourrait la faire changer. Pourrait-il y avoir un juste milieu ? Chouette est une enfant particulière, mais le but de son éducation n’est-il pas de lui permettre de trouver une place dans la société (même si c’est une société de chiens), d’y participer d’une façon qui lui permette de s’épanouir ?
J’entends la métaphore sur l’enfant qui dévore sa mère, puis qui prend son indépendance, un peu comme certaines araignées se repaissent du cadavre de leur mère avant de partir explorer le monde, mais la façon dont Tiny considère sa fille ne me paraît pas non plus très saine, et j’ai été très mal à l’aise pendant une grande partie de ma lecture, mal à l’aise à cause des idées que je voyais véhiculées dans ce livre. J’ai été contente d’arriver au bout et de pouvoir le refermer. Je ne suis pas le public habituel pour un livre qui est une longue métaphore filée, mais j’aurais voulu aimer ce livre, je n’ai pas aimé ce qu’il disait sur la maternité, ni sur la difficulté d’être la mère d’un enfant différent. Les avis sur ce livre semblent très partagés, pour ma part, j’ai choisi mon camp, et je regrette que ce livre soit une occasion manquée.

Merci aux éditions Phébus de m’avoir permis de lire ce livre, via netgalley.