Nunn's books are often quite dark, bleak, and downright unpleasant, and this one is no exception. 'The Dogs of Winter' bugged me more than usual, though, because it's punctuated with particularly vile crimes and tragedies. If you've read Richard Price's heartbreaking 'Freedomland', you know what sort of thing I mean.

On top of it, Nunn's signature style is muted here. I, for one, really enjoyed his florid descriptions in 'Tapping the Source' and 'Tijuana Straits', so this book read a bit flat to me. It's certainly not bad, but it's hard to recommend. ( )

J'avais tellement aimé Tijuana Straits, que je n'ai pas pu m'empêcher d'être un peu déçue... bon, ce n'est pas très grave, à lire tout de même ! Nous sommes au nord de la Californie sur des terres indiennes. Fletcher, photojournaliste sur le déclin doit prendre des photos de Drew Harmon, légende du surf, à Devil’s Hoof où il est sensé rider des vagues mythiques. C'est un lieu que personne ne connaît vraiment, situé sur les terres sacrées des amérindiens, proche de l'imaginaire finalement. Mais voilà, tout dérape, un gamin Hupa se noie et sa famille promet le vengeance. Drew Harmon est impressionnant mais pas franchement sympa, aucun personnage d'ailleurs ne l'est. Le talent de l'auteur, s'est de faire monter la pression, dans un cadre particulièrement inhospitalier, rêche. Le glauque est omniprésent. Peut-être tout cela ne donne pas envie de le lire : dommage, c'est un bon roman... ( )