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Bezig met laden... La garçonne (1922)door Victor Margueritte
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Meld je aan bij LibraryThing om erachter te komen of je dit boek goed zult vinden. Op dit moment geen Discussie gesprekken over dit boek. Monique Lerbier is my ultimate heroine. On knowing that her fiancée fathered a child with another woman, a forlorn Monique endures an extreme makeover. She walks off from her disloyal fiancée and her traditional family and flees to Paris. Coming into her own, the wild child dons a tomboyish attire, smokes, utilizes trance preparations, indulges into a bisexual acts through several lesbian mistresses and dances nights away at the local jazz clubs. Monique reeks of sheer rebellion and liberation, making her extremely enticing to me. La Garconne /The Bachelor Girl (English trans.by Alfred Knopf), is an engrossing story of Monique Lerbier. Set in the 1920s, it is the earliest lesbian fiction of the post-war(1917-1921) French literature. The original French manuscript includes 28-pages of colored stencil drawings by Kees Van Dongen; depicting the radical transformation of a gallant and independent fashionista. I treasured the portrayal of Monique by the classic French actress Marie Bell in the 1936 film adaptation. There are numerous fictional feminine characters I admire, but Monique is simply my true love. geen besprekingen | voeg een bespreking toe
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Monique is an emancipated French woman who leaves home to escape a marriage of convenience to a man whom her parents have forced on her. She then succumbs to all sorts of carnal temptations including a lesbian love affair with a singer. The scandal provoked by Victor Margueritte's La Gar onne (1922), here translated as The Bacheloress, led to its author having his l gion d'honneur revoked, which only propelled this novel about a brazenly independent "new woman" to best-seller status. What was shocking then was not so much the reckless behavior of its heroine, who is depicted as the victim of psychological torment, but the portrait of the corrupt post-WWI society in which she lives. Authentic as Monique is, the types of love she encounters, set against the hostile and contemptuous portrayal of her peers, only amplifies her struggle. La Gar onne was translated in the U.S. in 1923 as The Bachelor Girl in a bowdlerized edition, since the passages describing various sexual acts that had caused offence in Paris could not be reproduced in America, so the present edition is the first unexpurgated English-language edition. The story was filmed four times, in 1923, 1936 (with Marie Bell and Edith Piaf), 1957 and again in 1988. Geen bibliotheekbeschrijvingen gevonden. |
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Google Books — Bezig met laden... GenresDewey Decimale Classificatie (DDC)823.92Literature English & Old English literatures English fiction Modern Period 2000-LC-classificatieWaarderingGemiddelde:
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Il me faut d’abord préciser, avec une lecture près de centa ans après la publication de ce livre, que le qualificatif érotique ne s’applique pas. Beaucoup de choses qui peuvent choquer certes, les relations hors mariage, mais surtout la bissexualité assumée, la domination de la femme dans le couple, mais aucune description explicite, rien de graveleux. Mais Victor Margueritte n’a pas pour autant froid aux yeux. Il décrit une certaine réalité des années folles, concentre sur son personnage toutes les extravagances du moment, et il faut avoir le cœur bien accroché pour la suivre dans toutes ses expériences et expérimentations. Il y a le sexe, mais aussi la frénésie des soirées dansantes, la décadence de la consommation de drogue, tout y passe.
Mais Victor Margueritte donne un sens à tout cela. Monique Lerbier, son héroïne est en fait une femme de principe. D’une morale pure et exigeante, elle refuse les compromissions de la société et c’est parce qu’elle est bafouée qu’elle décide de vivre de façon libre et au grand jour.
Et c’est dans ce propos que le livre pêche un peu car au fond, la morale est sauve, tout rentre finalement dans l’ordre et la société bourgeoise sort tout juste un peu égratignée.
Malgré cela, ce livre a été passionnant à lire. D’abord parce qu’il faut le replacer dans son époque, celle de l’entre deux-guerres, ensuite parce qu’il est intéressant de comprendre pourquoi il a en même temps été un grand succès de librairie et a fait scandale. Il met en effet à mal beaucoup des faux semblants de la société de l’époque, les tiraillements qui existent déjà entre la morale sociale et la libération de l’individu, il s’inscrit dans les débuts de l’émancipation des femmes, fruit inévitable des bouleversements de la première guerre mondiale car on ne envisager un simple retour en arrière.
En lisant ce livre, j’ai pensé au Tour du malheur de Kessel pour la période historique et la façon dont on a pu s’enivrer de musique et de danse pour oublier la vacuité de la vie ou bien aux Chemins de Katmandou de Barjavel pour les personnages qui cherchent l’oubli dans la drogue. C’est une lecture parfois déstabilisante, parfois frustrante, mais intéressante pour son caractère historique et pour ce qu’elle dit de la société de l’époque et du chemin que l’on a fait depuis et qu’il reste à faire. Et si ce livre est plein d’imperfections, je crois que l’on peut lui appliquer ce que l’auteur écrit à propos de son personnage : elle a beaucoup tenté, mal peut-être, maladroitement parfois, mais elle a tenté.