℗± Quand on a de tels alli©♭s, on n'a pas besoin d'ennemis ! ℗ constate G©♭rard Araud dans cette relecture in©♭dite de l'entre-deux-guerres. Un regard passionnant sur cette p©♭riode cruciale o©£ la France, lucide et terriblement seule, se battait pour sauver la paix. Au lendemain de la Premi©·re Guerre mondiale, la France sort victorieuse mais ©♭puis©♭e, durablement bless©♭e dans sa chair et sur son territoire. L'Allemagne n'accepte pas sa d©♭faite et se sent humili©♭e par le trait©♭ de Versailles. L'Angleterre, qui a limit©♭ les pertes gr©Øce © sa g©♭ographie, trouve que la France se plaint trop. Quant aux ©tats-Unis, ils n'ont qu'une obsession: r©♭cup©♭rer l'argent pr©®t©♭. Et en ne ratifiant pas le trait©♭, les Am©♭ricains rendent caduque la s©♭curit©♭ de notre fronti©·re. Le r©®ve de Clemenceau d'une entente © trois s'©♭vanouit, trahi par ses alli©♭s. C'est en diplomate que G©♭rard Araud retrace cette histoire, agr©♭ment©♭e de savoureux portraits : Poincar©♭, Briand, Berthelot, Lloyd George dont Clemenceau dit qu'il est ℗± capable de mentir huit fois dans la m©®me journ©♭e ! ℗ , Saint-John Perse, Keynes, Barthou ou Daladier. Il raconte les avanc©♭es, les reculades, les espoirs et les trahisons de chaque acteur jusqu'au pr©♭cipice de la Seconde Guerre mondiale. Au moment o©£ la guerre est de retour en Europe et o©£ p©·se l'ombre du pass©♭, voici une formidable et n©♭cessaire le©ʹon d'Histoire.