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Bezig met laden... Nothing is Black (1994)door Deirdre Madden
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She and her husband Kevin, though very successful restaurateurs, are struck down by purposelessness: "life was so baffling, so bloody sad, that he just wanted to withdraw from it and be left in peace." Only Claire, as an artist, has found her peace, place, and purpose. I guess the moral is, as I heard at a booking reading recently, that we all need to "make something" to be satisfied and (dare I say it? Deirdre Madden does) happy, and fulfilled. Quatrième de couverture Dans sa maison de pierre grise nichée sur les falaises rocheuses du comté de Donegal, Claire, un jeune peintre épris de perfection, accueille pour l’été sa cousine Nuala, kleptomane névrosée en pleine crise existentielle, sur qui pèse l’ombre douloureuse d’une mère récemment disparue. Dans la maison voisine, Anna, une ancienne décoratrice d'origine hollandaise qui partage son temps entre l’Irlande et son pays natal, tente secrètement de comprendre pourquoi sa relation avec sa fille Lili a échoué. Mon avis Quand j’ai visité l’Irlande, il y a deux endroits que j’ai particulièrement aimé. C’est le Donegal et Wicklow. Le Donegal parce que c’est isolé, qu’il peut y faire beau comme moche dans un temps très court, que cela rend la lumière changeante et donc magnifique à mes yeux. Wicklow c’est un peu la même chose mais aussi parce qu’il y a beaucoup plus de reliefs. J’aime bien lire des livres qui me rappellent ces paysages. Voilà le pourquoi de cette lecture. J’avais déjà Deirdre Madden avant le blog avec son Irlande, nuit froide (je pense que je vais le relire du coup). J’avais apprécié les personnages mais surtout une description bien particulière du conflit Nord-Irlandais. Dans ce livre-ci, on est plus dans le portrait de femmes. Les Irlandais sont plutôt en toile de fond pour leurs caractères et pour la religion. Les paysages sont omniprésents. Tout y est décrit avec précision car c’est censé être fait Claire qui est peintre dans l’histoire. Elle apprécie donc les formes, les matériaux (dans le Donegal, c’est plutôt la pierre) et la lumière. Passons quand même à ce qui fait l’essence du livre : le portrait de trois femmes. Et là, le livre est typiquement irlandais (c’est une période d’avant le blog pour mes lectures). Ce sont trois femmes bien compliquées, qui semblent s’être réfugiées dans la solitude pour masquer une dépression. Nuala est la dernière arrivée. Elle est devenu kleptomane à la suite du décès de sa mère, deux semaines après l’annonce qu’elle était enceinte. Bien sûr, elle l’adorait mais a l’impression de ne pas l’avoir assez comprise, de ne pas s’être assez rapproché d’elle. Il y a aussi la douleur qu’elle ne soit pas là pour voir le bébé. Elle a une vie qu’elle ne comprend pas : un mari aimant, avec qui elle connaît le succès dans la restauration, un bébé mais pourtant elle n’est pas si heureuse qu’elle aimerait l’être (qui est dans ce cas-là, j’aimerais bien le savoir). Claire vit heureuse, seule, dans sa maison venteuse et désolée du Donegal. Pourtant, on découvre progressivement qu’elle a beaucoup de blessures. Une fausse couche à l’Université, une amie qui est morte d’une longue maladie deux ans après la fac, un homme Markkus qui n’est plus là mais on ne sait pas trop pourquoi. Elle a beaucoup voyagé en Europe aussi pour étudier l’Art dans les musées, dans les églises … On ne comprend pas vraiment ce qui fait qu’elle a emménagé il y a trois ans dans cette maison du Donegal (il est très important pour elle que ce soit une location comme si elle n’était pas fixé), et ce même si c’est un retour sur les terres de son enfance. Anna est de loin celle des trois qui est la plus ouverte mais elle cache sa mauvaise relation avec Lili. Ce qui est bizarre, c’est que Deirdre Madden se concentre sur le présent. On n’a pas l’impression d’avoir tous les faits pour comprendre. On ne saura pas pourquoi la mère de Nuala est morte, on ne saura pas pourquoi et comment Markkus n’est plus là, on ne saura pas qui était vraiment Alice pour Claire, on ne sait pas vraiment comment la vie d’Anna et de Lili s’est déroulé après le divorce. C’est pour cela je pense que le livre est plutôt une esquisse des sentiments de trois femmes dans le Donegal (d’ailleurs elles ne sont pas décrites physiquement) plutôt qu’un roman avec une histoire, début, milieu et conclusion comprise dans le pack. Ce qui est intéressant de voir aussi, c’est qu’il n’y a qu’un homme dans l’histoire, c’est Kevein. Il était étudiant en histoire de l’Art avec Claire mais il connaissait Nuala de bien avant. Il a épousé Nuala mais on sent qu’il y eu quelque chose avec Claire. Il a abandonné sa vocation d’artiste pour ouvrir le restaurant que sa femme voulait ouvrir, lui avait seulement lancé l’idée en l’air. La réalisation c’est uniquement sa femme. Il n’a pas une grande présence dans le livre et son rôle se limite à être le mari de Nuala. Il semble moins s’interroger sur lui-même ou sur sa vie (cela donne l’impression qu’il est un peu balourd, moins profond). Il l’accepte tel quel et n’en est pas mécontent. C’est d’ailleurs pour cela que le livre s’appelle Rien n’est noir parce que la conclusion qui s’en dégage c’est que la vie n’est jamais si noire qu’on veut bien le croire. Il y a toujours une petite lumière à l’horizon. Un peu comme dans la ciel du Donegal.
Das ist nicht spektakulär und will es auch nicht sein - und kann gerade deshalb den Leser fesseln. Vielleicht weist der deutsche Titel ein wenig in die falsche Richtung: "Die Farben des Sommers" klingt ziemlich bieder und nach gepflegter Melancholie. Im Original lautet der Titel "Nothing is black" und verdankt sich der Farbpsychologie von Frida Kahlo. Das klingt dann nicht mehr ganz so harmlos
A story of three women who, for different reasons, find themselves in a remote part of Donegal at a defining moment in their lives. The author won the Somerset Maugham Prize for The Birds of the Innocent Wood, and her Remembering Light and Stone was nominated for the 1992 Booker Prize. Geen bibliotheekbeschrijvingen gevonden. |
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Google Books — Bezig met laden... GenresDewey Decimale Classificatie (DDC)823.914Literature English & Old English literatures English fiction Modern Period 1901-1999 1945-1999LC-classificatieWaarderingGemiddelde:
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Arrangements are made for Nuala to travel from Dublin to Donegal, where Claire, now a visual artist, lives a spartan existence in a run-down stone house on a remote headland. Nuala is to stay for the summer to sort herself out, but the understanding is that she’s not to infringe on Claire’s strict painting routine. While there, Nuala makes friends with Anna, a retired interior designer from Holland, who spends her summers in Ireland. Anna’s husband died three years ago and she is saddened about her inability to come to any resolution with him about his infidelity and the dissolution of their marriage when their daughter was ten. Anna is even more troubled by her estrangement from her now adult daughter, Lili, who she feels blames her for the breakup of the family.
Madden’s novel has only the barest skeleton of a plot—too bare, too skeletal, I’d say. There’s a lot of soft tissue here, with only a fragile frame to hang it on. Probably the most significant event that occurs after Nuala’s arrival in Donegal is her failure to return to Claire’s home one evening, a disappearance that causes Claire to make a frantic phone call to Kevin in Dublin.
I was interested enough in the book to finish it, but I found it unsatisfactory overall. None of the central characters is particularly convincing; each in her own way seems only a mouthpiece for the author. Claire’s ongoing interior monologues are about art—scale and colour—and creative work in general. Anna ruminates on relationships and holds forth on Irish life and culture. Nuala? It’s hard to say. She is the most indistinct and least likeable of Madden’s women. The “crisis” of this passive and self-centred woman is one of the least convincing I’ve ever encountered in fiction.
Initially, the reader assumes Nuala’s psychological malaise is due to a combination of postpartum depression and grief, but, no, it’s vaguer than that. The baby figures so little in the story that one wonders why it’s there at all, and Nuala churns up only a few memories of her mother. The most significant of these is from Nuala’s childhood: on a family road trip back to Donegal, her mother had vomited in a hotel bathroom and asked Nuala to keep this secret from her dad. The incident suggests the woman was either pregnant and subsequently miscarried or aborted the child, that she had an eating disorder, or that the idea of returning to the Donegal of her childhood was more than merely figuratively sickening. As an adult, Nuala regrets that she did not know Kate as a woman, only as her mother. This doesn’t seem quite the thing to induce a life crisis, however. Mostly, Madden repeatedly tells us that Nuala is “baffled” by life. Unfortunately, her bourgeois bafflement does not make for much drama. An intense dark night of the soul it is not.
I’ve read several of Madden’s books, and this is my least favourite. For all her character Claire’s musings about the spiritual energy of places—natural and human—and about the power and satisfaction in making of art, the novel she appears in is strangely flat and lifeless. ( )