Faut-il parler de BD, de roman, de roman richement illustré, de roman graphique comme on le lit un peu partout? Peu importe la désignation, c'est en tout cas un très bel objet, un très bel équilibre entre les illustrations et le texte entremêlés. qui rend la lecture agréable et facile tout en proposant une narration complète.

Posy Simmonds est une auteure anglaise qui avait précédemment écrit dans le même format une transposition de Mme Bovary de Flaubert sous le titre Emma Bovery.

Tamara Drewe est l'histoire d'une "retraite" d'écrivains, tenue par un couple où lui est écrivain auteur de romans policier et elle toute dévouée à son service et au service des auteurs qui viennent y habiter pour se ressourcer et travailler au calme. L'équilibre déjà précaire de ce couple et la tranquillité des lieux vont alors être troublés par l'arrivée de Tamara, jeune trentenaire Londonienne, au nez fraichement refait, aux jambes interminables et à la plastique parfaite, qui revient habiter ce hameau anglais où il ne se passe jamais rien, dans la maison familiale de sa mère. Et là pour le coup il va s'en passer des choses : jalousie, fantasmes, coucheries, espionnage, effraction et jusqu'aux décès de deux protagonistes.

P Simmonds met en scène, dans un décor de campagne anglaise très bien rendu, une galerie de personnages attachants mais tous plein de défauts, capable de mensonges et de mesquineries selon les situations. Elle raconte aussi les affres et les arcanes de la création littéraire, et met à mal le paraitre des uns et le voyeurisme des autres.

La présentation du livre est idéale : le texte est mêlé au dessin, de grands paragraphes écrits permettant des descriptions précises ou des pensées internes, alternent avec des dessins simples et réalistes accompagnés de bulles. Le dessin est d'ailleurs très riche et plein de petits détails ou d'allusions qu'on ne remarque pas forcément à la première lecture. Un exemple parfait, à mon sens est la couverture : si la première chose qu'on voit est le visage de Tamara, et en second le fond de campagne et de champs avec des moutons, en troisième niveau on voit un mouton en train de couvrir une brebis. ( )

El dibujo de Posy Simmonds es suave; su paleta de colores, delicada; sus personajes, guapos; sus trabajos, glamurosos; su historia, amable. Toda esa belleza gira en torno al personaje de Tamara Drewe y el terremoto que con su presencia sacude al resto de los habitantes de este comic nacido en las páginas del diario británico The Guardian, una adaptación actualizada en forma y contenido de Lejos del Mundanal Ruido, novela de Thomas Hardy. Tras ganar el Premio Esencial Angoulême 2009, el Gran Premio de la Crítica ACBD (Asociación de Críticos franceses de cómic) y de estar nominada a los Premios Eisner 2009 (Los más importantes de la industria norteamericana), Stephen Frears realizó una pelicula homónima sobre esta obra.
Nos enfrentamos con un hibrido entre la literatura y la historieta, que podría ser una suerte de evolución de la novela ilustrada o de los cuentos de princesas para niñas, actualiza la técnica epistolar decimonónica y permite, a la vez, el monólogo que desnuda el alma de los personajes (no sólo por lo que dicen sino por cómo lo dicen) y la acción de corte más cinético, al uso de la línea clara, por ejemplo. No hay reglas. Lo mismo encontramos páginas con amplios textos donde el dibujo es mero acompañamiento como tropezamos con una sucesión de viñetas prácticamente muda o con el tradicional globo de diálogo o de pensamiento. Se intercalan cartas, notas, las columnas de Tamara o diarios según conviene. Flash-backs, viñetas cerradas, viñetas abiertas, figuras que salen de su marco, planos generales, planos medios, primeros planos, onomatopeyas integradas, toda una pléyade de recursos del medio despliega Simmonds sin esfuerzo aparente, a lo que debemos añadir su habilidad para dotar a cada personaje de una fisonomía y una expresividad propias. Y, sin despreciar lo enumerado, la técnica palidece ante la finura en la caracterización de tipos humanos, a la vez únicos y reconocibles, inagotables en sus anhelos y contradicciones. Su impronta se nos queda grabada como si, en efecto, los hubiéramos conocido en el trabajo o durante unas vacaciones.
Muy recomendable.

Para Adultos
Disponible en la biblioteca Julio Caro Baroja

Surprisingly good graphic novel (serialized in the UK's Guardian newspaper, originally) and a fun take on the many aspects (good and bad) about writers. ( )

Was a good read, but is probably much, much better if you've actually read Far From the Madding Crowd.

Would love to swap with a Hardy fan interested in this and willing to swap their copy. And then compare notes!

The serenity of a comfy writers' retreat in a quiet English village is disrupted by the arrival of city hipster Tamara Drewe and her new nose-job. An interesting observational story of middle class weekenders and depressed locals, told with well-balanced prose and pictures from several viewpoints. ( )