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Porporino, le narrateur, eleve a l'ecole des castrats napolitains sous le regne du roi Ferdinand, dans les annees 1770, est un personnage invente mais la plupart des heros qui traversent ses memoires ont reellement existe le prince de Sansevero, esprit universel aux frontieres du genie et de la demence, Antonio Perocades, franc-macon rationaliste, la belle Sarah Goudhar et lady Hamilton, aventurieres comme seuls en ont produit les anciens regimes, le jeune Mozart, le vieux Casanova et l'illustre Farinelli, plus celebre en son temps que La Callas au notre. On decouvrira du meme coup, prodigieusement ressuscitee de l'oubli, ce que fut la Naples de ce temps-la, vaste cite aux edifices somptueux, capitale de l'architecture et des arts, rendez-vous de l'Europe eclairee au meme titre que Paris, metropole de l'opera, et Castrapolis unique au monde.Car cette institution des castrats, on le comprendra peu a peu, en suivant les aventures du memorialiste et de son camarade Feliciano, beaute ravageuse, n'etait pas le fruit des seuls caprices d'une aristocratie decadente. Il faut y retrouver, sublimees dans un art du chant malheureusement disparu, certaines des aspirations fondamentales de l'humanite. L'esprit des castrats etait un esprit de liberte absolue, un defi a tout ce qui limite, une facon travestie de renouveler les mythes orphiques de la creation en echappant a l'obligation d'etre un homme.Apres des essais, comme Mere Mediterranee ou l'Arbre jusqu'aux racines, qui ont fait date dans l'histoire litteraire de ces dernieres annees, Dominique Fernandez nous donne ici le grand roman qu'on attendait de lui, a la fois eblouissante resurrection d'un passe et meditation sur l'epoque contemporaine. Un livre foisonnant de personnages et d'idees, quotidien et singulier a chaque page, mouvemente, divers, lyrique, audacieux, un peu fou, merveilleux palais baroque dont les portes ornees semblent soudain s'ouvrir sur les mysteres de l'aujourd'hui.… (meer)
Porporino, le narrateur, eleve a l'ecole des castrats napolitains sous le regne du roi Ferdinand, dans les annees 1770, est un personnage invente mais la plupart des heros qui traversent ses memoires ont reellement existe le prince de Sansevero, esprit universel aux frontieres du genie et de la demence, Antonio Perocades, franc-macon rationaliste, la belle Sarah Goudhar et lady Hamilton, aventurieres comme seuls en ont produit les anciens regimes, le jeune Mozart, le vieux Casanova et l'illustre Farinelli, plus celebre en son temps que La Callas au notre. On decouvrira du meme coup, prodigieusement ressuscitee de l'oubli, ce que fut la Naples de ce temps-la, vaste cite aux edifices somptueux, capitale de l'architecture et des arts, rendez-vous de l'Europe eclairee au meme titre que Paris, metropole de l'opera, et Castrapolis unique au monde.Car cette institution des castrats, on le comprendra peu a peu, en suivant les aventures du memorialiste et de son camarade Feliciano, beaute ravageuse, n'etait pas le fruit des seuls caprices d'une aristocratie decadente. Il faut y retrouver, sublimees dans un art du chant malheureusement disparu, certaines des aspirations fondamentales de l'humanite. L'esprit des castrats etait un esprit de liberte absolue, un defi a tout ce qui limite, une facon travestie de renouveler les mythes orphiques de la creation en echappant a l'obligation d'etre un homme.Apres des essais, comme Mere Mediterranee ou l'Arbre jusqu'aux racines, qui ont fait date dans l'histoire litteraire de ces dernieres annees, Dominique Fernandez nous donne ici le grand roman qu'on attendait de lui, a la fois eblouissante resurrection d'un passe et meditation sur l'epoque contemporaine. Un livre foisonnant de personnages et d'idees, quotidien et singulier a chaque page, mouvemente, divers, lyrique, audacieux, un peu fou, merveilleux palais baroque dont les portes ornees semblent soudain s'ouvrir sur les mysteres de l'aujourd'hui.
> Luccioni E. (Esprit) : https://esprit.presse.fr/article/luccioni-eugenie/dominique-fernandez-porporino-...