Catherine PaysanBesprekingen

> LA PRIÈRE PARALLÈLE, de Catherine Paysan (Albin Michel, 2003). — «Trente-cinq ans d'écritures déjà. De parcours du combattant en connivence avec quelques-uns. De balisage obstiné le long des gouffres. De réconciliation avec l'aventure terrestre dans l'attente du passage de la maison du corps dans celle du Père. » Telle est, pour Catherine Paysan, écrivain et poète, le vrai sens de la prière parallèle, cette écriture qui jette un pont fragile ente les hommes et parle en creux d'un Autre, toujours inconnaissable. (Espaces libres)

C'était il y a très très longtemps. Je garde un très bon souvenir d'un livre qui se passe à la campagne, chez un paysan vrai de vrai. Tiens, elle aussi s'appelle Paysan.

C'est bien écrit, trop peut-être, l'exercice de style semble parfois prendre le pas sur le contenu. De même que l'étalage de connaissances historiques, intéressant certes, mais trop lourd par moment, en particulier quand il s'insinue dans des dialogues qui perdent alors toute crédibilité.

Je ne suis jamais arrivée à m'identifier à l'héroïne, à m'émouvoir de l'histoire de sa vie pourtant mouvementée et intéressante. Tout cela est trop littéraire, il n'y a pas assez d'émotion, de poésie, d'humour pour moi.