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Poésies et souvenirs (1974) — Redacteur, sommige edities18 exemplaren
Oeuvres I (1952) — Redacteur, sommige edities12 exemplaren
Oeuvres (1956) — Redacteur, sommige edities12 exemplaren

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> [Question de]. Jean Richer, Aspects ésotériques de l'oeuvre littéraire. In: Question de n°44, octobre-novembre 1981 – Nostradamus ? Un poète..., Sur les pas du Bouddha, Le livre des morts Tibétains. p.111 (Lectures)
— « Le rituel et les noms dans le Songe d'une nuit de la mi-été » (Annales de la Faculté des lettres et sciences humaines de Nice, 1974).
« La conception des personnages dans la Tempête de Shaespeare et la structure de la pièce » (Annales de la Faculté des lettres et sciences humaines de Nice, 1978).
Les structures symboliques du Roi Lear de Shakespeare (les Bel les-Lettres).
Etude sur Macbeth et Othello à paraître prochainement aux éditions des Belles-Lettres.
L'œuvre de Jean Richer obtient-elle tout le succès, ou même toute l’audience qu'elle mérite ? Ce n'est pas sûr et à sa méthode, ses résultats, ses lignes de recherche, son occultisme modèle en domaine académique, je souhaite attraire les amateurs de poésie qui s’y convaincront qu’il leur sied, et pourquoi, d’être amateurs d’occultisme, alors que déjà l'Occulte leur est proche.
Mais, faute de le savoir ou de l’admettre, la critique littéraire se donne un alibi avec l’« interprétation occultiste » des poètes ; ce qu’elle nomme ainsi. Ce que Jean Richer juge « impropre », par euphémisme, sans doute. Il n’y a pas, en effet, souligne-t-il, car nous sommes au temps des évidences escamotées, il n’y a pas d’une part la poésie et de l’autre l'ésotérisme, mais bien « une certaine perception analogique et anagogique de l’univers et de ses secrets qui, suivant le cas, peut donner naissance à un poème, à une symphonie, à un tableau, à un ensemble sculptural ou architectural, mais aussi bien à une théorie mathématique ou philosophique ».
Tenons-nous-en, cependant, à la poésie. Celle-ci peut être dite ésotérique en ce premier sens que les écrivains y ont incorporé dans leurs récits une signification seconde que communiquent des mots provocateurs et symboliques, ou bien des langages artificiels et déchiffrables ; mais, le plus souvent, des images, des symboles ou même tout un cadre de pensée ont été empruntés à l’une des grandes sciences traditionnelles : alchimie, astrologie, kabbale, tarot.
Mais, dans d’autres œuvres, en un deuxième sens où la poésie est ésotérique, la signification cachée de l’œuvre, loin d’être délibérée, échappe presque au créateur : du moins n’en a-t-il pas entière conscience. Alors, s'avère la connexité de l’expérience poétique et de l'expérience occultiste, voire leur identité foncière.
Jean Richer perçoit, pour sa part, d’abord globalement et intuitivement tel ou tel aspect d’une œuvre, mais ensuite il en conduit l’étude analytique raisonnée. Il veut sa critique « savante dans sa méthode, poétique dans son essence », poétique c’est-à-dire occultiste, ajouterai-je, confiant dans l’indulgence complice de Jean Richer. Car, une étude de critique littéraire ésotérique, ce n’est pas seulement, pour lui, une étude de l’aspect ésotérique des œuvres, mais une étude ésotérique qui n’oublie pas les exigences méthodiques de la critique littéraire classique. Ainsi Jean Richer vise à rejoindre « le supra-individuel et ce qui est de tous les temps », que les vrais poètes ont eux-mêmes atteint. « Il existe dans la littérature occidentale une véritable tradition ésotérique et on peut même dire que la plupart des esprits supérieurs s’y rattachent directement. »
La continuité de ce courant ésotérique, un recueil consacré aux Aspects ésotériques de l'œuvre littéraire, la prouve de Cazotte à André Breton, en passant par saint Paul Swift, Jacques Cazotte. Ludwig Tieck, Hugo, Baudelaire, Kipling, Milosz et Apollinaire. Outre l’acquisition d'un certain nombre de techniques et de connaissances, le but ultime pour ces chercheurs d’absolu était bien l'éveil spirituel.
La justification de cette critique, ressortissant aux petits mystères, de cette critique initiatique, c’est l’analogie universelle dont elle fait état et recherche partout les traces écrites qui la fournit. Car ces indices n’existeraient pas sans l’universalité des relations occultes dont ils témoignent. Les ouvrages ésotériques que le poète a lus, ou aurait pu lire, disent vrai ; ce qu'il relate et qui vient de son expérience poétique est vrai, l’astrologie est vraie. Qu’importe si le poète a lu ou n'a pas lu les ouvrages ? Qu'importe le degré de conscience réflexive qu'il eut de son expérience ? qu'importe qu’il ait connu ou ignoré le sens de son horoscope ? qu’importe, essentiellement. Tout se tient, tout concorde, tout correspond, tout conspire. Le reste, les vérifications érudites n’ont qu’une importance relative, et surtout aux infirmes susnommés pour qui elles constituent un solide moyen de preuve matérielle.
Sur Nerval, Jean Richer a exercé sa critique avec un succès bouleversant, car elle révèle dans l'œuvre de Gérard une cohérence, dit-il autre que biographique, et ajouterai-je encore, autre qu'exclusive à l'homme, à sa pensée et à son œuvre, puisque cette cohérence a pour source le recours à la langue universelle des analogies et des correspondances.
Pour mémoire, rappelons que Richer hanta Rimbaud qui le hantait et établit d’abord avec lui une identification sympathique (l'Alchimie du verbe de Rimbaud, Didier. 1972). Puis il partit dans le cas de chaque poème étudié, et ces poèmes furent nombreux, d'une étude objective de la structure phonétique : féconde conjonction du subjectif et de l’objectif, où celui-ci gagne à l’inévitable contamination. Ces structures phonétiques, Jean Richer les mit en relation avec les significations. D’autre part, il tint compte du consonantisme, des systèmes d’assonance, de syllabes récurrentes ou inversées, etc. La conclusion ? Rimbaud a retrouvé et employé un langage traditionnellement conçu, et d’ailleurs il avait pu en lire cette conception traditionnelle chez plusieurs auteurs occultistes dont Kircher, Court de Gébelin. Fabre d’OIivet, Lacuria.
Depuis quelques années, Shakespeare retient Jean Richer. Ses découvertes se multiplient d’année en année. Le premier bilan, à cette date, est très hautement positif.
Dans le Songe d'une nuit de la mi-été. la mi-été est, en fait, le solstice de juin à cause de l’âne qui équivaut symboliquement au Lion et d’un calendrier archaïque, Jean Richer relève l’aspect rituel qu’il place en relation avec les noms de certains personnages. Le détail est riche et décisif.
Dans la Tempête comme dans Cymbeline, les personnages sont conçus en termes de symboles zodiacaux ; chacun d'eux est chargé de représenter un signe : Prospero, le Bélier. Ariel le Lion. Caliban les Poissons, etc. La Tempête propose un univers poétique ramené à ses données essentielles, elle est à elle-même sa propre métaphore. Tout y est jeu de miroirs. Seul l’Amour est réel. Car le monde est un théâtre, matrice universelle de toutes les pièces qui peuvent naître de la combinaison de personnages, hommes, fées et génies, associés aux signes zodiacaux. Enfin, enfin à cette date, le Roi Lear. L’astrologie tend encore la clef. Cette tragédie est née, selon Jean Richer, d’une longue méditation sur les signes du zodiaque et les énergies qu’ils représentent.
La roue zodiacale est la roue de fortune qui livre le secret de l’œuvre. Un lien étroit unit la conception des personnages et les images et les métaphores toutes en rapport, avec les signes du zodiaque et les principes planétaires, les vertus, les vices, les arcanes du tarot, les types de vie ; toujours la combinatoire universelle. Cette cosmologie est, selon Richer, platonicienne, entendons, bien sûr, néoplatonicienne au sens de la Renaissance, et en filigrane notre occultiste critique, non pas critique occultiste, discerne un christianisme ésotérique, imprégné de pythagorisme, de kabbale et d’hermétisme. C'est dans cette perspective que doit être située la thèse de Jean Richer qu’il exprime en ces termes abstraits :
« Le théâtre de Shakespeare est l'objectivation momentanée, l'incarnation par des acteurs d’un théâtre de la conscience sur lequel évoluent des êtres ramenés à leur type, à leur essence primordiale. »
Paul Arnold l’avait déjà dit. « Les ressorts de la psychologie shakespearienne prennent appui à des concepts religieux ou mythiques sociaux ou moraux, légaux propres à une époque révolue qui seuls doivent les expliquer et peuvent les justifier. »
Mais Jean Richer le démontre : point de théâtre shakespearien et point de Shakespeare, point de Jean Richer avec sa critique superbe et délicate, perforante et englobante, point de Paul Arnold, non plus ni de signataire aux présentes lignes, si ce que croyait Shakespeare avec ses contemporains, si ce que nous croyons. Richer, Arnold et moi, et Riffard et Mirabail et Canteins, et que croyait Van Rijnberk — mais que parlé-je de croire ! — si ce qu’auteurs et critiques ont expérimenté avant de l'énoncer, n’était vrai. Quelle est l’expérience de Charles Nicholl ? Je l’ignore, mais il faut mentionner, en annexe des travaux de Jean Richer sur Shakespeare, son ouvrage tout récent qui décrit le Roi Lear comme un théâtre chimique, ou mieux chymique, c’est-à-dire alchimique : The Chemical
Theatre (Routledge & Kegan Paul). Mais c’est encore trop raccourcir. Nicholl examine les symboles et les thèmes alchimiques dans l'œuvre de Shakespeare et de ses contemporains, en prenant garde de préciser ce que l’alchimie signifiait alors. Au cœur du livre, une « lecture » alchimique du Roi Lear. La pièce paraît s’en trouver réinterprétée, plutôt dirai-je qu’elle est déclarée dans sa nature essentielle de pièce à thèse alchimique, non moins que d’inspiration alchimique : l'alchimie imposant cette correspondance de l’auteur et de l’œuvre. Charles Nicholl résume à peu près ainsi la présente analogie : le théâtre alchimique (Theatrum chymlcum, s'appelle un recueil classique de textes de ce genre) est l’alchimie même ; une dramatisation des phénomènes chimiques. (Mais, ceux-ci ne deviennent-ils pas alchimiques dès lors qu’ils sont dramatisés ?) — Robert Amadou
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Joop-le-philosophe | Jul 15, 2019 |

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