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Werken van Carlo Suares

Gerelateerde werken

Sepher Yetzirah (1950) — Redacteur, sommige edities804 exemplaren
Tree 4: Winter 1974 — Medewerker — 2 exemplaren

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Algemene kennis

Geboortedatum
1892-05-12
Overlijdensdatum
1976-07-16
Geslacht
male
Nationaliteit
France
Geboorteplaats
Alexandria, Egypt
Woonplaatsen
Paris, France
Opleiding
École des Beaux-Arts
Beroepen
writer
painter
Kabbalist

Leden

Besprekingen

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Suares-Entretiens-avec-Krishnamurti/1010066
> J. Krishnamurti : La Mutation, In: Revue 3e millénaire, n°107, Printemps 2013

> « L’homme modifie son milieu et le milieu
modifie telle partie de l’homme qui est
branchée sur la modification du milieu, non
l’homme tout entier, dans son extrême profondeur.
Aucune pression extérieure ne peut
faire cela : elle ne modifie que des parties
superficielle de la conscience [...]
La mutation ne peut avoir lieu que lorsque se
produit une explosion totale à 'l’intérieur des
couches inexplorées de la conscience [...]
Cette explosion dans le germe ou, si vous
préférez, dans la racine du conditionnement,
est possible et nécessaire. C’est cela la mutation
[...]
Pour comprendre cela, il ne faut pas qu’il y
ait de séparation entre l’observateur et l’observé.
Cette séparation est ce qui engendre ce
qu’on appelle une expérience vécue, et nous
avons vu que cette qualité d’expérience, dite
vécue, n’est pas un contact avec la réalité,
mais avec l’image, le mot,.
J. Krishrnamurti, Entretiens avec Carlos Suarès.

> « Il est absolument nécessaire et urgent de provoquer une révolution radicale dans l’esprit humain,
une réelle mutation de l’entière structure psychologique ... Elle ne peut se produire ni par l’intervention
de la volonté, ni par celle du temps. Si elle était le résultat d'un processus d’évolution, je ne t’appellerais
pas mutation. Une mutation est immédiate. »
J. Krishrnamurti, Entretiens avec Carlos Suarès. Le Courrier du Livre, I966.
… (meer)
 
Gemarkeerd
Joop-le-philosophe | Sep 24, 2022 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Suares-Memoire-sur-le-retour-du-rabbi-quon-appell...
> Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k48016997

> Hadot Jean. Mémoire sur le retour du Rabbi qu'on appelle Jésus.
In: Archives de sciences sociales des religions, n°40, 1975. pp. 281-282. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/assr_0335-5985_1975_num_40_1_1932_t1_0281_0000_4

> Quelle chaleur ai-je ressentie, il y a de cela une vingtaine d’années, à la lecture de certains passages du livre de Carlo Suarès, Mémoire sur le retour du Rabbi qu’on appelle Jésus, notamment celui-ci :
« […] La science nous ouvre des perspectives d’une Conscience, ou plutôt d’une sphère de conscience englobant tout ce qui est, du caillou à la galaxie, en passant par les plantes, les animaux, l’homme. L’antique séparation, ciel terre, disparaît et je disais que cette nouvelle perception fait partie du “ Retour du Rabbi ”, dont le plus clair de ce qu’il disait est qu’il n’y a pas de cloisons étanches dans le phénomène conscience.
[…] Il y a coexistence et interprétation d’un nombre indéterminé de mondes de dimensions indéterminées. Chacun de ces mondes est la projection d’un état de conscience particulier. L’ensemble de ces états de conscience constitue la conscience universelle.
La mort des fausses évidences est une mort psychologique, annonciatrice de résurrection. Chaque fausse évidence ouvre une fenêtre sur l’espace intérieur où meurt le mesurable.
On est surpris de voir que les pensées sont des êtres vivants. Nous les engendrons sans arrêt, et sans nous rendre compte de ce que nous faisons… Elles vivent de leur vie propre, sortant de nous et s’en vont partout où sont leurs semblables. Elles s’unissent à elles, s’agglomèrent, acquièrent un mouvement incontrôlable, font le tour du monde, entrent en conflit avec d’autres pensées, leur tumulte retombe sur nous, nous prive de notre liberté, et entraîne notre monde dans la voie irréversible qui n’est que la résultante des forces en jeu.
Prendre parti pour ou contre cette résultante, être une des voix “ engagées ”, ne peut qu’intensifier le chaos, car chaque pensée engendrée engendre à son tour son contraire : c’est ainsi que se dégrade cette énergie. Dénoncer ces fantasmes vivants, c’est les crever, les dégonfler. Une seule méthode : démasquer leurs fausses évidences, et, à cet effet, aller jusqu’au bout de chaque pensée.
C’est plus difficile qu’on ne le pense, car nos psychismes sont faits de mots. Ces mots s’assemblent dans notre monde affectif, et l’entretiennent du fait même qu’ils ne sont pas aboutis.
Un seul exemple : “ Aimer Dieu ”. Deux mots mis bout à bout, qui agissent par toutes les significations que leur donnent des raisons inconscientes de leur donner une signification. Il faut une grande foi pour accepter de perdre une croyance à laquelle on tient plus qu’à la perte de sa vie. Il faut une grande perspicacité pour risquer la damnation avant de savoir qu’elle n’existe pas.
Chercher à se débarrasser du moi c’est penser au moi dont on veut se débarrasser : une réédition amplifiée de l’ancienne plaisanterie qui donne une recette pour fabriquer de l’or, à condition de ne pas penser à l’éléphant blanc : se dire qu’on ne doit pas penser à lui est le meilleur moyen de ne penser qu’à lui. Le salut personnel donne une grande paix à l’âme : celle de l’anesthésie.
Les concepts des philosophes échappent à cette critique en menant leur vie transcendantale dans leur langage abstrait, inaccessible à tout ce qui n’est pas lui. Les philosophes sont-ils à l’abri des foules, hors des grandes douleurs ? Seraient-ils plutôt des veilleurs de nuit échangeant entre eux des secrets sur tout ce qui plane au-dessus des cités endormies ? Leurs mots, je dois en toute franchise déclarer que je ne les comprends pas. Car depuis avant-hier, lorsque, à Capharnaüm, j’ai été transpercé par l’appel de l’intemporel, jusqu’à ce jour, je ne sais ce que penser veut dire et ne connais que des constatations. Je présume qu’en la conjoncture actuelle, les philosophes, comme nous tous, doivent mourir à leur propre langage.
Je pense qu’en nos espaces intérieurs qui s’ouvriront ainsi, nous pourrons communier par-delà le temps linéaire qu’il faut aux mots, pour dire la seule chose qu’ils puissent exprimer : le monde du mesurable. Cette mort du mesurable dans l’espace intérieur est une expérience personnelle. Tout ce qu’on vous en dira l’empêchera de se produire. N’écoutez les professionnels d’aucune religion. » (Éd. R. Laffont, 1975.). … ; (Source),
cité dans: Jeanne Guesné, Le 3e souffle, Albin Michel (1995), pp. 47-49
… (meer)
 
Gemarkeerd
Joop-le-philosophe | Mar 30, 2021 |
> « KRISHNAMURTI », de Carlo Suarès. — C’est un exposé des phases diverses par lesquelles est passé Krishnamurti depuis les débuts de sa « mission » ; exposé enthousiaste, mais néanmoins fidèle, car il est fait pour la plus grande partie au moyen des textes mêmes, de sorte qu’on peut s’y référer comme à un recueil de « documents », sans aucunement partager les appréciations de l’auteur. Krishnamurti a eu au moins, dans sa vie, un geste fort sympathique, lorsque pour affirmer son indépendance, il prononça la dissolution de l’« Ordre de l’Etoile » ; et, pour échapper ainsi à l’emprise de ses « éducateurs », il lui fallut assurément une assez belle force de caractère ; mais, cette considération toute « personnelle » étant mise à part, que représente-t-il au juste, et que prétend-il apporter ? Il serait bien difficile de le dire, en présence d’un « enseignement qui n’en est pas un, qui est quelque chose de tout négatif », plus vague et plus fuyant encore que l’insaisissable philosophie de M. Bergson, avec laquelle il a d’ailleurs quelque ressemblance par son exaltation de la « vie ». On pourra sans doute nous dire que Krishnamurti est incapable d’exprimer par les mots l’état auquel il est parvenu, et nous voulons bien l’admettre ; mais qu’on n’aille pas jusqu’à assurer que cet état est vraiment la « Libération », au sens hindou du mot, ce qui est excessif, et d’ailleurs inconciliable avec un semblable attachement à la « vie ». S’il en était ainsi, cela se sentirait à travers les formules les plus imparfaites et les plus inadéquates, et cela laisserait autre chose qu’une assez pénible impression d’inconsistance, de vide, et disons le mot, de néant. (Editions Adyar, Paris). —René GUÉNON… (meer)
 
Gemarkeerd
Joop-le-philosophe | Mar 24, 2021 |
This is my 3rd copy of this book. I've enjoyed it immensely. It 'feeds' me. Difficult to do it any justice.
 
Gemarkeerd
CPancero | 1 andere bespreking | May 15, 2019 |

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