Simard, dans ce livre, veut trop en faire : montrer la mondialisation des Canadiens et l'ouverture sur le monde du Québec; montrer les conflits entre les communautés linguistiques; montrer les difficultés d'intégration des nouveaux Canadiens; montrer les conséquences de carrières brisées, les compromis dans les couples, l'ingérence des parents, les fantômes du passé, les conflits entre générations... et il me semble qu'il en manque encore à cette liste déjà beaucoup trop longue pour un roman de 200 pages. C'est dommage, parce que les thèmes sont d'actualité et méritent d'être étoffés, les personnages sont crédibles et se développement malgré le fouillis thématiques et l'écriture, simple quoiqu'un peu figée, est agréable. ( )