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Bezig met laden... Les lisières (2012)door Olivier Adam
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Meld je aan bij LibraryThing om erachter te komen of je dit boek goed zult vinden. Op dit moment geen Discussie gesprekken over dit boek. pas inintéressant, mais qu’en penser ? J’aime bien les références musicales « pessimistes ». On a les mêmes, ou presque. ( ) Pourquoi ce livre? J’avais lu un commentaire de Marc Cassivi dans La Presse où il mentionnait avoir beaucoup apprécié ce livre. Par le passé, j’avais remarqués que ce chroniqueur avait tendance à apprécier des œuvres que j’avais aimées et j’ai donc accordé du crédit à sa critique. Qui plus est, le sujet tel que présenté par Cassivi me rejoignait dans une certaine mesure. Le chroniqueur avait mis de l’avant que le principal protagoniste du roman (l’alter-ego de l’auteur) dressait un portait sans fard de sa personne et de sa posture intellectuelle de gauche. De plus, le roman tissait en trame de fond une critique sociale virulente. À l’époque où j’ai lu ce livre, j’étais en profonde remise en question : j’occupais un emploi cul-de-sac où je m’enlisais et j’étais très en colère face au contexte social. Je croyais donc que ce livre faisait écho à certaines de mes préoccupations. Un premier aspect qui m’a plu : J’ai particulièrement apprécié le portrait sans complaisance que le protagoniste livre de sa personne. D’une part, son rôle de narrateur lui offre la possibilité de se confier directement au lecteur et il utilise cette fonction pour présenter ses motifs sans tenter de se justifier. Ceci me confrontait donc à certaines actions douteuses sur le plan moral (violence, alcoolisme, infidélité) tout en conservant une profonde sympathie pour le narrateur grâce à sa franchise. Ce regard critique du protagoniste sur ses actions (et la sympathie qu’il génère) rendent la critique sociale d’autant plus incisive. Un second aspect qui m’a plu : J’ai également apprécié la critique sociale présentée par le roman. J’ai aimé le portrait qu’il dresse de la société française en n’épargnant rien ni personne. Les bobos de gauche que fréquente le narrateur sont égratignés, mais les critiques les plus acerbes sont réservées aux différentes incarnations de la droite (racisme, discours méritocratique, etc.). Plus que les divisions politiques, c’est toutefois le regard sur la société française qui frappe. Division ville/banlieue, cul-de-sac professionnel pour la jeune génération, regard désabusé sur la politique, maladie mentale son autant d’aspects qui sont abordés et critiqués par le roman. Un aspect qui m’a moins plu : La profondeur du propos du roman en est une qualité indéniable, mais ce regard critique devient parfois plombant. Le constat du narrateur sur sa personne est pessimiste tout comme sa vision de la société. Il s’en suit que cette profondeur devient parfois lourde à porter pour le lecteur. J’ai trouvé par moment que si le roman portait à réflexion, cette dernière n’était pas particulièrement sereine. Les choix du protagoniste sont parfois désespérants et j’ai trouvé lassantes les références à sa consommation d’alcool (l’auteur dépressif et alcoolique, c’est un peu cliché). L’objet livre : Le livre lu était en grand format, avec couverture souple. Ce livre est donc assez volumineux de par son format et ses 456 pages (22 x 14.5 x 3 cm), sans être hors norme pour un roman littéraire. Le papier est de bonne qualité, assez épais et opaque. L’encre est foncée et je n’ai pas remarqué de défauts d’impression. La typographie emploie une fonte à sérif et la police est assez grande, sans image. La lecture est donc facile, même dans des situations où l’éclairage n’est pas optimal. La couverture sur fond crème est quant à elle sobre et dépouillée, comme c’est souvent le cas pour les romans littéraires français. On y retrouve, le nom de l’auteur, le titre, la maison d’édition et (en tout petit) la catégorie roman. La quatrième de couverture est encore une fois classique. On y retrouve une photo de l’auteur au regard perçant en noir et blanc, un bref résumé du roman se concluant par un éloge (mais pas d’extraits de critiques) et une biographie de l’auteur où les prix qu’il a remporté son mis en évidence. Tous ces éléments amènent à considérer ce livre comme un roman littéraire sérieux et prédéterminent en partie l’expérience de lecture qui en est attendue, mais la quatrième de couverture n’a pas eu d’impact sur la lecture que j’en ai faite puisque j’évite de la lire. L’épigraphe (ici un couplet de Manset et un autre de Mendelson) souligne l’aspect nostalgique et pessimiste du roman, mais comme je ne connaissais pas ces pièces, je n’ai pas saisi la référence avant de rédiger ce travail. geen besprekingen | voeg een bespreking toe
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Entre son ex-femme dont il est toujours amoureux, ses enfants qui lui manquent, son frère qui le somme de partir s'occuper de ses parents "pour une fois", son père ouvrier qui s'apprête à voter FN et le tsunami qui ravage un Japon où il a vécu les meilleurs moments de sa vie, tout semble pousser Paul Steiner aux lisières de sa propre existence. De retour dans la banlieue de son enfance, il va se confronter au monde qui l'a fondé et qu'il a fui.En quelques semaines et autant de rencontres, c'est à un véritable état des lieux personnel, social et culturel qu'il se livre, porté par l'espoir de trouver, enfin, sa place. Dans ce roman ample et percutant, Olivier Adam embrasse dans un même souffle le destin d'un homme et le portrait d'une certaine France, à la périphérie d'elle-même. Geen bibliotheekbeschrijvingen gevonden. |
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