Librería 4. Estante 5.

> SYNCHRONICITÉ, Le Pont entre l'esprit et la matière, de David Peat (1988, Ed. Le Mail, Collection « science et conscience »). — David Peat, physicien, spécialiste de la mécanique quantique, nous introduit dans l’univers de la synchronicité par d’attrayantes anecdotes extraites d’un grand nombre de témoignages sur le phénomène de la sérialité, des coïncidences. La rencontre de C. G. Jung et du physicien Wolfgang Pauli permit à cette notion d’émerger au sein d’un état d’esprit favorable aux développements d’une étude systémique.
Il ne s’agit pas, pour David Peat, d’attribuer à tous les phénomènes physiques un caractère synchronistique, mais « d’examiner de plus près la nature de ces phénomènes… caractérisés comme étant des événements acausals, significatifs, uniques, et impliquant une forme particulière de modèle dynamique. » (p. 48).
Plus loin, il s’aventure sciemment et prudemment à comparer des conceptions ou des pratiques traditionnelles [l’oracle chinois, le Yi-King ; les Naskapi, indiens du Nord-Est canadien ; le Tao Te King ; Plotin ; Héraclite ; la cosmogonie égyptienne…] avec des « approches de l’esprit et de la matière qui brisent plus ou moins les conventions de notre vision ordinaire. Ces approches sont celles des champs morphogénétiques de Rupert Sheldrake, de l’ordre impliqué de Bohm, et de la notion de Pléroma et de psychoïde chez Jung. » (p. 148).
Dans les quatre premiers chapitres de ce livre, l’auteur essaie de démontrer comment la synchronicité peut être abordée sans abandonner totalement le cadre de la pensée scientifique courante. David Peat parle alors, par exemple, des « structures dissipatives » de Ilya Prigogine (pp. 99 - 102). Ce qui l’amène à dire, en évoquant le tirage du Yi-King, que : « comme dans la physique quantique, où l’observateur est inclus dans la description générale qu’il a de la réalité, le questionneur ici est irrémédiablement lié à la divinisation… » (p. 165).
David Peat enjambe là avec aisance un abîme ; peut-être a-t-il raison ? En tout cas. il aborde incontestablement, avec ce livre, un sujet d’avenir.
—3e millénaire, (13), Automne 1989

> SYNCHRONICITÉ, de David Peat (éd. Le Mail) — L’image suggérée par les mathématiques non linéaire est une image où l’univers apparaît comme une totalité une et indivise, et où ses structures existent en fonction d’un arrière-plan plus large. Manifestement, cette image n’est pas loin de celle qui s’applique à la synchronicité. Par ailleurs, cette approche peut éventuellement intégrer l'esprit, puisque la conscience elle aussi peut être considérée comme provenant d’un plan plus profond, commun à la fois à l’esprit et à la matière. (Michel FOURNIER)
—Nouvelles Clés, (3), Nov./Déc. 1988, (p. 57)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Peat-Synchronicite--Le-Pont-entre-lesprit-et-la-m...
> Archives de Philosophie, Vol. 52, No. 3, FAUT-IL OUBLIER MARCUSE ? 90e anniversaire de Herbert Marcuse (1888-1979) (JUILLET-SEPTEMBRE 1989), pp. 520-522

> David Peat, Physicien spécialiste de la mécanique quantique, écrivain et conférencier, est l’auteur de plusieurs ouvrages dont cinq ont déjà été publiés en français : “L’Univers miroir : la science naissante de la non-séparabilité” (Laffont, 1986) ; “Un miroir turbulent. Guide illustré de la théorie du Chaos" (InterÉditions, 1991) ; “La Conscience et l'Univers" (le Rocher, 1990) ; “Synchronicité. Le pont entre l’esprit et la matière” (Le Mail, 1988); “La pierre philosophale : chaos et ordre caché de l’univers” (le Rocher, 1995).
Voir aussi 3e millénaire n°22 et 23.

I found this book extremely fascinating. I have always though that conicidences were more than that. But the idea of the energy of thought converging and changing the physical universe and his way of explaining it stretched me past my usual thinking. ( )