Au travers de questions souvent anodines, Charlie Delwart se demande et si ? Et qu'ai-je fait, qu'aurais-je pu faire autrement ? Est-ce où était-ce le bon choix, quel est le sens de tout ça ? Et la mort, ça arrive quand ? Souvent drôle mais parfois répétitif, l’exercice est amusant mais tend à surfer sur la blague en restant en surface
Classé en différents thèmes, l'auteur de 40 ans, interroge sa vie au travers des "datas", des chiffres, pour en retirer des réflexions sur lui-même, sa relation aux autres et au monde. Evidemment au fil de la lecture et des sujets abordés on ne peut pas s'empêcher de se questionner nous-même et tenter de tirer des datas de notre vie écoulée... mais pour faire des statistiques il faut des données fiables et en nombre suffisant. Et c'est là qu'apparaît les limites de l'exercice proposé par Charly Dewart, sur quelles données reposent les informations qu'il nous donnent reposent ? Soit depuis sa plus tendre enfance, il a compilé de manière maniaque les informations quotidiennes sur tout ou bien, ce que je crois plus probable, il fait appel principalement à sa mémoire et quelques éléments fiables (photos, souvenirs, échanges avec les membres de la famille,...). Dans ce cas, quelle valeurs ont les statistiques de sa vie ? Jusqu'à quel point il ne se leurre pas lui même ? Par ailleurs, les textes accompagnant les graphiques sont le plus souvent des petits faits de sa vie, des remontées de souvenirs, et des réflexions très générales et pas très originales sur le sens de la vie d'un homme de 40 ans. Finalement, un livre intéressant par son originalité, qui perd de son intérêt au fil des pages, mais qui a au moins l'intérêt de nous interroger nous même et de nous permettre de prendre un peu de temps de réflexion sur sa propre vie écoulée.
La réalité est ce qui continue d'exister lorsqu'on cesse d'y croire (Philip K Dick) - p249… (meer)
> CHUT, par Charly Delwart (Seuil, 2015, Broché, 176 pages). — Dans la Grèce plongée au cœur de la crise, une jeune fille de quatorze ans décide d’arrêter de parler et se met à écrire sur les murs d’Athènes, au milieu des inscriptions qui se multiplient dans la ville pour dénoncer le système qui a conduit à l’effondrement. Ses slogans a? elle sont tournés vers l’après, car elle est de la génération qui devra reconstruire, croire. Ses parents se séparent, sa sœur ne veut rien savoir, son frère s’est exile?, son entourage est perplexe. Mais elle tient bon. —Johnny Gimenez (Culturebox)… (meer)
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Souvent drôle mais parfois répétitif, l’exercice est amusant mais tend à surfer sur la blague en restant en surface