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Valentine GobyBesprekingen

Auteur van De kinderbarak roman

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Besprekingen

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J’ai longtemps tourné autour de ce roman « murène » de Valentine Goby, sachant que sa lecture serait nécessaire mais difficile. Alors, j’ai pris mon temps et j’ai eu raison.
Valentine Goby a décidé de raconter l’histoire du handisport en partant de « l’idée du manque et de déficience vers l’idée d’accomplissement ». Dans les années cinquante, François Sandre a 22 ans et plein de vie dans son corps. Un accident et d’un coup, il ne reste plus de lui qu’un noyau. Le reste, il ne l’habite plus, ne se souvient plus des quelques heures d’avant comme si son cerveau voulait le protéger. Ne reste que la douleur de devoir dépendre de quelqu’un pour manger, boire, s’habiller, se laver les dents, se mouvoir, porter, etc. Il est amputé des deux bras et aucun moignon pour y placer une prothèse, juste une sorte armure pour faire comme si.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2019/12/09/valentine-goby/
 
Gemarkeerd
Vagabondageauour | Dec 19, 2019 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Goby-Baumes/649409

> BAUMES, par Valentine Goby (Actes Sud, 2014, Broché, 72 pages). — Je me demande si le père de mon père, que je n'ai pas connu, portait l'odeur d'usine dans toute sa peau et tout son vêtement. S'il rentrait lui aussi imprégné d'essences pures, si sa présence provoquait de semblables, silencieuses apocalypses, pouvait défaire le monde dans lequel il surgissait, en imposer un autre, avec ses propres protocoles, que sa disparition renversait aussitôt et les souris dansaient. S'ils se sont transmis ça, en même temps que le patronyme, le patriarcat, la maison magnifique parmi les oliviers : cette capacité à occuper l'espace, le saturer. Le confisquer.
Valentine Goby aborde ici ouvertement le récit autobiographique. Pour Essences elle revisite son enfance à Grasse, pays des parfumeurs et territoire du père, à travers les odeurs qui ont façonné les premières années de sa vie, de séduction en crises d’asthmes…
Johnny Gimenez (Culturebox)
 
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Joop-le-philosophe | Dec 30, 2018 |
Mathilde est une battante ! Née après guerre elle vit les 30 glorieuses mais qui ne sont pas glorieuses pour elle. Fille mal-aimée car on attendait un garçon, elle regarde son monde s'écrouler avec des parents tuberculeux qui sont internés en sanatorium, sa vie détruite par un placement en famille d'accueil, son amoureux qui l'abandonne et la misère qui s'insinue par la faim, la maladie, la pauvreté.
Sa famille si généreuse quand tout allait bien et devenue paria à cause de la peur des bacilles et personne sauf une directrice d'école ne tend la main à cette fillette qui se bat pour l'amour de ses parents et de son jeune frère.
Une bonne description des années 50/60 pour ceux qui ont connu ces quartiers/village où tout le monde se côtoie, s'observe où la notion de fête de sortie existait encore, le début de l'opulence et la fin de la tuberculose grâce aux vaccins et à la pénicilline.
La partie la moins convaincante pour moi et le parallèle fait entre la mort du père et la fin de la guerre d'Algérie , mais ce livre reste bien le témoin d'une époque que j'ai vécue.
 
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coriala | Apr 23, 2017 |
En af de mest hudløse beskrivelser af en koncentrationslejr for kvinderfra 2. Verdenskrig. Men på en måde også meget opløftende. Har gjort et stort indtryk på mig.
 
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msc | Apr 14, 2015 |
Dans la classe, Abdou, le "nouveau" arrivé en cours d'année est presque invisible. Pourtant, lorsque durant l'étude des Misérables, les élèves évoquent avec leur professeur le sort de Cosette, abandonnée par Fantine, il réagit très fortement et s'enfuit.
Sonia, intriguée, finit par le retrouver errant dans la ville - sans papiers, il est à la recherche de sa mère, qui l'a confié à l'état français pour lui éviter la vie à la rue.
Une approche - un peu édulcorée- de la vie des sans papiers en France.
Niveau collège.
Feuilleton des incos - écrit au fur et à mesure, avec les réactions des lecteurs toutes les 6 semaines.
 
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Fanny.Bib | Sep 10, 2013 |
Un docu-fiction sur la migration des vietnamiens
 
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CHINEDESENFANTS | Aug 15, 2012 |
I juli 1943 venter tre mennesker på døden. Marie G. er dødsdømt ”englemagerske” – dvs. hun har hjulpet kvinder med at abortere. Henri D. er bødlen. Han skal trække i håndtaget og udløse guillotinen. Lucie L. er sangerinde og har lige fået prikket sit foster i stykker. Nu venter hun på den uundgåelige abort.

Valentine Goby følger de tre mennesker det sidste døgn. I glimt hører vi deres historie og deres bekymringer, deres tanker om livet og om døden. Henri D. er den mest påvirkede. Han er veteran med hundreder af henrettelser bag sig, og de har sat sig sine spor. Henri bliver mere og mere distanceret fra den normale verden, kun når han kradser hul i sine sår, kan han mærke sig selv.

Kvinderne er ulykkelige, men de føler ikke meget skyld over det de har gjort. Marie G. har skaffet sin egen familie et bedre liv – og måske gjort nogle kvinder en tjeneste. For Lucie L. er aborten en nødvendighed – hun kan ikke acceptere at få barn med den mand, der har gjort hende gravid.

Goby synes tydeligvis, at dommen over Marie G. er urimelig. Abort er et samfundsproblem, og Maries rolle i sagen er nærmest et udslag af ensomhed og svigt: ”I denne historie er alle dem der ikke gav Marie G. nok opmærksomhed skyldige sammen med hende, hvis det kun er hende der er skyldig, er hendes mor, hendes far, hendes brødre og søstre, levende såvel som døde, hendes lærere, hendes klassekammerater, hendes overordnede, hendes mand, alle er de sammen med den lille vaskekone dømt til den frygtelige død, der venter hende, alle dem der ikke elskede hende tilstrækkeligt.” (s. 62-63)

Beskrivelserne af, hvad sonder og knive gør ved fostre og underliv var pænt ubehagelige, og de var måske også mere udpenslede end nødvendigt. Til gengæld kom man efterhånden ind under huden på personerne, selvom jeg ikke er helt begejstret for Gobys skitseprægede stil.
 
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Henrik_Madsen | 1 andere bespreking | Apr 1, 2012 |
Le commandement évangélique qui ordonne d'aimer ses ennemis est un des plus difficile à avaler par un être normal tant il va à contre-sens. En situation de paix, c'est difficile, mais en situation de guerre, cela devient héroïque. La protagoniste du roman de Valentine Goby, Madeleine, n'a toutefois pas fait une longue analyse avant de tomber sous le charme de l'officier allemand Schimmer, alors en garnison à Rennes en 1941 et logeant dans un petit hôtel meublé. Madeleine sentait que cet homme était hors du commun et lui offrait des perspectives autres que l'infinie succession des jours. Joseph Schimmer était en effet musicien, pianiste accompli, capable de partager avec émotion la découverte des univers sonores. Seulement, c'est la guerre, et à la Libération, les bas instincts de la population se déchaînent contre ceux à qui on reproche d'avoir pactisé de trop prêt avec l'occupant. La malédiction s'abat sur Madeleine, contrainte dès lors à un exil physique et intérieur dans lequel elle entraîne sa fille Anne, fruit des amours de guerre, trop blonde pour masquer son origine.

Valentine Goby a un style, c'est indéniable. Elle entre parfois trop dans les détails descriptifs, à grands renforts de verbes et de détails minutieux, quitte à perdre la vue globale. Cela permet toutefois de "coller" à Madeleine, ses affres et ses tourments. J'ai trouvé la première partie du roman bien écrite, après un début difficile. Sans doute est-ce lié à tout l'univers musical déployé, univers qui lance le lecteur dans Liszt, Mozart, Satie. La seconde partie, plus pénible, retrace sobrement la descente aux enfers, la semi-clandestinité, les années d'opprobres. Je suis plus réservé sur la troisième et dernière partie qui fait entrer dans le récit trois fins différentes imaginées. J'aurais sans doute préféré un parti pris plus affirmé de l'auteur, estimant que je préfère un choix, même douteux, de l'écrivain, au fait de prendre moi-même position. L'écrivain doit garder la main jusqu'au bout, pas le lecteur. Toutefois, il est permis de rêver aux différents destins de Madeleine et de sa fille et imaginer pour elle une fermeture progressive des blessures, mais jamais leur effacement.

Un roman au thème original, sans grands effets de manche, mais au style affirmé et soigné.
 
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Veilleur_de_nuit | 1 andere bespreking | Jan 25, 2011 |
Je pense que Valentine Goby a retrouvé sa meilleure rédaction du collège. Le prof. avait sûrement surévalué sa copie.

Encore une qui pense qu'il suffit d'écrire sur un sujet dramatique pour recevoir l'absolution littéraire, la reconnaissance des lecteurs. La nature du drame ne génère pas le talent, Melle Goby.

A revendre sur ebay !½
 
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LaLibraire | 1 andere bespreking | Feb 23, 2010 |
L'échappée is one of those rare novels that, even as its individual elements move slowly and in many ways evolve predictably, are nonetheless so compelling that I found myself turning the pages frantically to find how how Goby explores her themes and how I would react to them.

The novel revolves around the story of a young Breton girl who, during the early 1940s when the Germans occupied France, finds herself working in a hotel in the town of Rennes. There she encounters a German military man who is also a professional pianist -- Joseph Schimmer -- and falls in love. Is it with the music that she discovers through him? with the idea of something new and different from her narrow existence? (Madeleine has never even seen the sea, after all...) Or is it with Joseph, himself?

This is no conventional romance, although the fascination that Joseph Schimmer (he is always referred to using his first and family name in that manner) holds for Madeleine is set against the contrast of her rather bleak life, toiling in a hotel and cycling back and forth to her farming village on weekends. (The reader later discovers what, in Madeleine's past, might lend itself to this kind of restlessness.) It's a narrative that takes place in the shadows, and Goby's rather oblique and opaque writing reflect this. The first part of the book deals with the relationship between Madeleine and Joseph Schimmer, whom "Mado" is unable (due to her naivete?) to see as anything more than simply a man an d a musician. The second half of the books deals with its consequences, both for Madeleine and their daughter Anne, in the aftermath of the war when they must make their way in a world that despises the fact of her 'collaboration' with Schimmer, made visible in the very blonde Anne and in the tattoo that the French resistance carve into Madeleine's breast: both mark her for life, inside and outside. For her part, Anne, far from concealing her parentage, parades it publicly...

This is a novel of ideas and characters, not events or external drama, dealing with the idea of escape and demarcation lines; addressing the relationships between mothers and daughters; exploring the issue of identity, of being an outsider, of how life's experiences can leave you scarred in myriad ways. Goby concludes by presenting three different scenarios for the way Anne's later life plays out -- each of which is equally plausible to the reader. There are no easy answers for anyone in this book.

There's a certain emotional distance between the characters and the events and the reader, which can become frustrating; at the same time, the story and characters are remarkably vivid. This is a beautiful novel -- almost an elegy -- that really deserves translation into English and a wider audience...½
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Chatterbox | 1 andere bespreking | Feb 5, 2010 |
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