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Simon Nora: moderniser la France (2016) — Medewerker — 1 exemplaar

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Au départ, au vu du titre de l'ouvrage "Requiem pour la planète bleue", je pensais aborder un livre traitant de l'avenir de la terre, du développement durable, des problèmes écologiques, puis en découvrant le sous-titre "Brève histoire de la vie des hommes" et la quatrième de couverture, je pensais découvrir un texte beaucoup plus large : philosophique, scientifique... et puis au fur et à mesure de la lecture différent sentiment sont apparus avec en le refermant un goût d'inachevé et d'interrogation sur ce livre.
Tout d'abord il y a un grand intérêt et de la curiosité face à cet auteur de 92 ans qui raconte la vie, l'homme, la terre, les civilisations, l'évolution d'une manière très originale, pas très académique, avec beaucoup d'humour ironique. Mais régulièrement et ponctuellement, Jean Sérisé fait des apartés étranges sur la morale, sur la France, notre époque, la vie sociale et politique actuelle avec des considérations, des raccourcis et généralités étonnantes et même parfois assez dérangeantes. Le summum étant atteint dans la seconde partie consacrée à l'histoire de l'homme où l'auteur écrit près de 40 pages sur la morale et regrette la perte de son enseignement par la contrainte.
"Les enseignants d'aujourd'hui répugnent à apprendre à leurs élèves les règles contraignantes destinées à renforcer une société que le marxisme, qui les a formés, leur avait appris à contester" (pg192)
"Celui qui manipule de l'argent en détournera à son profit" (pg 198)
A propos de l'utilisation de la bombe atomique par les américains "Elle a ainsi épargné un grand nombre de vies humaines bien supérieur à celui des victimes, en particulier parmi les Japonais. Il n'est pas sûr que nos amis nippons aient remercié les Etats-unis autan qu'ils le méritaient. L'ingratitude, nous avons eu l'occasion de le noter, est un sentiment hélas assez répandu" (pg 244)
"Le crime a été longtemps puni de mort. En gros, une vie valait une vie. De nos jours, du moins en Occident, celle de l'assassin est devenu intouchable, inestimable. En regard, la vie de la victime ne vaut plus grand-chose" (pg 340)
On se demande que vient faire toutes ces longues apartés dans ce texte consacré à l'homme, son passé et son avenir. On finit par s'interroger sur l'objectif du livre sa construction. Alors le style d'écriture fait de petites phrases courtes, de très courts paragraphes, de répétitions de propos, apparaît comme une écriture au fil de la pensée de l'auteur qui par association d'idée divague, perd un peu le fil de sa démonstration initiale. Pour ma part cela m'a beaucoup perturbé dans la lecture et surtout a pas mal refroidit mon enthousiasme lorsque j'ai abordé les premiers chapitres consacré à l'histoire de la vie.
Jean Sérisé est de toute évidence un homme érudit, cultivé et certainement extrêmement intelligent. Son parcours et sa carrière politique est l'illustration des hommes qui ont construit la France après la seconde guerre mondiale : humaniste, convaincu que le progrès ne peu provenir que de la science et la technique, éduqué et formé aux lettres classiques, très imprégné de religions et baignant dans l'atmosphère et les moeurs politiques très 4° république. Malgré cela le texte de Jean Sérisé fait apparaître un homme très jeune d'esprit avec beaucoup d'humour et de fraîcheur. Ce qui d'ailleurs est très perturbant par rapport à ses apartés évoqués plus haut car je me suis demandé parfois s'il ne s'agissait pas d'un humour de second degré que je n'ai pas perçu ou bien le bougonnement d'un vieux monsieur regrettant une société définitivement perdue dans les soubresauts de mai 68. Ces commentaires sont d'autant plus étonnant que Jean Sérisé s'emploie dans son livre a nous démontrer que finalement tout est relatif et ce qui était vrai en un temps peu être remis en question quelques années, siècles ou millénaires plus tard.
Cet homme qui arrive au terme de sa vie, souhaite nous éclairer sur la révolution que nous vivons depuis le début du XX° siècle et qui s'est accéléré au cours des 50 dernières années, par rapport à la place de l'homme dans l'univers et son devenir. Toutes les certitudes que l'homme avait acquises au fil des millénaires passés, par l'évolution de la vie (l'instinct) puis la construction des civilisations (acquis) sont tombés face aux découvertes scientifiques et techniques. Ces dernières démontrent la finitude de l'homme et de la terre et qu'aujourd'hui tout espoir d'un avenir permettant de dépasser cette finitude est vain et utopique. La seule certitude étant que l'homme de lui-même accélère cette fin. Dans la troisième partie du livre consacré à l'avenir de l'homme, titré "la fin de l'histoire", Jean Sérisé traite longuement toutes les hypothèses possibles : découvrir et coloniser une nouvelle terre, être contacter par des "entités" intelligentes venant d'un autre système planétaire... Face à ce mur d'une fin prévisible et à ses yeux sans issue il appelle à la sérénité, à la résignation et à s'aider des religions et des philosophies.
J'ai regretté néanmoins que de nombreuses affirmations scientifiques ou techniques qui viennent en appuie à sa démonstration n'appellent aucune références bibliographiques.
Malgré mes remarques étonnées sur les apartés de l'auteur, ce livre demeure intéressant dans la mesure ou avec justesse et intelligence, dans un langage très clair, il nous raconte l'histoire de la vie et son devenir. Il nous montre les grands permanents dû à l'évolution et les contradictions que cela entraîne par l'évolution des civilisations, pose certain raccourci audacieux et vrai qui appel à réfléchir et relativiser.
"Les atomes dont nous sommes faits ont appartenu à d'autres vivants, probablement plusieurs fois." (pg 57)
"Le progrès est venu des échecs.(..) Le vivant s'est construit à partir de ratés. En ce sens, l'homme est probablement le plus raté de tous" (pg 59)
"La pensée s'est figée au niveau des capteurs. Tel qu'il résulte de l'évolution, le vivant est fait pour vivre beaucoup plus que pour comprendre" (pg 89)
"Les êtres vivant évolués sont bâtis sur le même moule topologique. Nous sommes tous des tubes. Ou si l'on préfère, des cylindres. (..) Le corps humain est distribué autour de ce vide" (pg 95)
"La vie, phénomène contre nature, est l'ennemie de la vie. Notre génération est la première à le comprendre vraiment" (pg 103)
"La pensée humaine face à l'immensité d'un univers absurde. L'insecte, attiré par la lumière, cogne contre la vitre" (pg 117)
"Un animal social pluripotent. Voilà une dualité singulière qui porte en elle les malheurs du monde" (pg 129)
"C'est une idée nouvelle : nous sommes une transition" (pg 282)
Jean Sérisé reconnaît lui-même en fin d'ouvrage qu'il a écrit un livre sur la morale et qu'il a fait de nombreux apartés "irrésistibles" '(sic). Dans les toutes dernières pages, Jean Sérisé estime que seule la religion ou la philosophie peut aider l'homme à gérer la lutte éternel, qu'il a décrit au fil des pages, entre l'inné, les gènes qui seraient peut-être les vrais maîtres ce qui rappelle la théorie du gène égoïste défendu par Richard Hawkins, et l'acquis qui se révèle dans la morale et son évolution au cours des civilisations. On peut ne pas partager son point de vue !
… (meer)
 
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folivier | Apr 15, 2012 |

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