Klik op een omslag om naar Google Boeken te gaan.
Bezig met laden... Le temps de la responsabilité: Entretiens sur l'éthiquedoor Frederic Lenoir
Geen Bezig met laden...
Meld je aan bij LibraryThing om erachter te komen of je dit boek goed zult vinden. Op dit moment geen Discussie gesprekken over dit boek. geen besprekingen | voeg een bespreking toe
Geen bibliotheekbeschrijvingen gevonden. |
Actuele discussiesGeen
Google Books — Bezig met laden... GenresDewey Decimale Classificatie (DDC)170Philosophy and Psychology Ethics Ethics -- SubdivisionsLC-classificatieWaarderingGemiddelde:
Ben jij dit?Word een LibraryThing Auteur. |
In: Boissinot, C. (1992). Compte rendu de [LENOIR, Frédéric, Le temps de la responsabilité. Entretiens sur l’éthique avec Jean Bernard, Marie-Colette Boisset, Jacques Delors et al.] Laval théologique et philosophique, 48 (3), 487–494. … ; (en ligne),
URL : https://doi.org/10.7202/400726ar
> LE TEMPS DE LA RESPONSABILITÉ, de Frédéric Lenoir - Éd. Fayard. — Dans sa postface, Paul Ricoeur, survolant de très haut ce riche terreau, nous propose une subtile distinction entre les convictions d’arrière-plan, qui se ramènent pour l’essentiel à la philosophie de Kant sur le respect des personnes, et les convictions d’avant-plan, paysage mouvant où l’on doit répondre à des situations inédites ; et le guide proposé est l’idée de responsabilité non plus seulement tournée vers l’action passée mais aussi vers le futur, “celui des conséquences prévisibles dont on assume la charge”.
Quels sont les fondements d’une éthique personnelle ou d’une morale commune ? Difficile question que Frédéric Lenoir a le courage de ne pas éluder. Un jeune philosophe, Luc Ferry, voit bien que des courants traditionalistes reprennent de la vigueur pour y répondre, mais dans nos démocraties on aimerait mieux que les individus produisent eux-mêmes leurs normes. Il avance donc l’hypothèse que l’argumentation est “la seule opération intellectuelle qui fournisse l’équivalent chez les modernes de ce qu’était la tradition chez les anciens”. Pour le Père Philippe, dominicain, c’est la relation à autrui qui engage le plus la responsabilité humaine, et cette expérience de la capacité d’aimer est le point de toute éthique. Emmanuel Lévinas est très proche de cette conception qui parle de “la gratuité du hors-de-soi pour l’autre”.
Alors peuvent défiler des remarques plus circonsctanciées sur les rapports entre l’éthique et les sciences de la vie (Jean Bernard et Jacques Testart), l’environnement (Jean-Marie Pelt), l’économie et le développement (René Lenoir), l’entreprise (François Guiraud et Bernard de La Rochefoucauld), les médias (André Fontaine et Yves Jaigu), le politique (Jacques Delors, Simone Veil, Michel Noir).
Ce livre corrobore ce que Vaclav Havel exprimait le 21-2-1990 devant le Congrès Américain.
“La sauvegarde de notre monde humain n’est nulle part ailleurs que dans le coeur humain, la pensée humaine, la responsabilité humaine.
Sans révolution globale dans la sphère de la conscience humaine rien ne peut changer positivement même dans la sphère de l’existence humaine, et la marche de notre monde vers la catastrophe, écologique, sociale, démographique ou culturelle, est irréversible.”
—Nouvelles Clés, (17), Mai/Juin 1991, (p. 81)