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Bezig met laden... L'Insoumise: Simone Weildoor Laure Adler
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> BAnQ (Leroux G., Le devoir, 25 avr. 2009) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2815239
> Lire Simone Weil (G.L., Le devoir, 25 avr. 2009) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2815239
> SIMONE WEIL, l’insoumise, de Laure Adler. — Sous-titré « récit », le livre de Laure Adler ressemble plus à une réflexion qu’à une biographie du personnage insaisissable qu’est Simone Weil. On approche Simone par cercles concentriques, sans linéarité temporelle. C’est en redécouvrant cette lecture de jeunesse dont elle s’était éloignée que l’auteure se demande pourquoi Weil est si peu lue, alors qu’elle lui apparaît si essentielle, encore aujourd’hui. « Nous avons besoin de la pensée de Simone Weil, de sa clairvoyance, de son courage, de ses propositions pour réformer la société, de ses fulgurances, de ses questionnements, de son désir de réenchanter le monde. » Weil ne pouvait qu’intéresser Adler, dont le parcours littéraire est résolument féministe – elle a signé récemment les beaux livres Les femmes qui lisent sont dangereuses et Les femmes qui écrivent vivent dangereusement – titres qui vont bien à Weil d’ailleurs. Cet angle explique sûrement pourquoi elle ne cède pas seulement à l’admiration et se permet d’aborder la femme Weil dans son intimité, dans ce corps qu’elle a terriblement malmené par compassion envers les plus démunis, bien qu’Adler y voie de l’anorexie déguisée. La dimension littéraire de Weil prend dans ce récit autant de place que sa pensée, pour cette « Antigone » qui, rappelle l’auteure en la citant, n’a « jamais pratiqué aucune religion », n’a « certainement rien hérité de la religion juive » et « dont la seule patrie sont les livres ». « Elle dit appartenir au pays de Pascal et de Racine.» Pour Adler, Simone Weil est « l’essence même de l’interrogation ». Actes Sud, 269 pages, 34,95$. (Chantal GUY)
—La presse, 3 mai 2009, L. Arts et spectacles: expresso - Lectures, (p. 4)