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Bezig met laden... Brahman et Maya dans les Upanishadsdoor Shri Aurobindo
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Shri Aurobindo condense en quatre formules traditionnelles les découvertes des Upanishads : « l’Un éternel dans le multiple passager» ; « la Conscience unique dans les multiples consciences»; «je suis Lui»; «je suis Brahman ». Ces quatre formules sont les chiffres de l’expérience concrète, ici-maintenant, du Principe, Brahman, qui pourtant dans son essence ne peut être ni défini ni expérimenté. Ce paradoxe, le maître de Pondichéry l’éclaire en décrivant la voie que suit le moi individuel pour réaliser son identité métaphysique avec le Brahman, bien que, soumis à l’existence phénoménale, il demeure différent de lui.
L’incomparable réussite des Upanishads c’est d’avoir pu caractériser le Brahman par quelques mots qui ne sont pas simplement des définitions intellectuelles, mais qui condensent une Connaissance dans l’ordre de l’esprit. C’est ainsi qu’il faut comprendre la triple dénomination : Sat-chit-ananda, « Etre-Conscience-Béatitude ».
Les penseurs du Vedanta, héritiers des Upanishads, ont fait de Maya -«l’illusion universelle», mais aussi le pouvoir de créer l’image, la métamorphose, la forme - le moteur qui permet de passer de l’Un non manifesté au cosmos manifesté et multiple. Maya, c’est la loi de dualité (vidya/avidya) qui régit l’apparence ainsi. Esprit et Matière apparaissent divergents, puis complémentaires, puis enfin comme les deux faces de l’Un sans second.
On retrouve dans ces textes deux aspects essentiels de Shri Aurobindo: tout d’abord son intelligence aiguë, qui décortique avec une aisance magistrale les problèmes métaphysiques les plus complexes, comme un danseur exécute un pas difficile mais depuis longtemps appris. Surtout, on retrouve ici son monisme intégrai, son refus de laisser le dualisme entrer dans la métaphysique, sa volonté de préserver l’Unité absolue du Principe et d’affirmer que la voie vers la Connaissance - le Yoga - est avant tout unification, conciliation de l’apparence et de l’être. (Ysé MASQUELIER).
—Carnets du Yoga, décembre 1980, (p. 25)