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Bezig met laden... BPM (Beats Per Minute) {2017 film}door Robin Campillo
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In Paris in the early 1990s, a group of activists goes to battle for those stricken with HIV/AIDS, taking on sluggish government agencies and major pharmaceutical companies. Amid rallies, protests, fierce debates and ecstatic dance parties, the newcomer Nathan falls in love with Sean, the group's radical firebrand, and their passion sparks against the shadow of mortality as the activists fight for a breakthrough. Geen bibliotheekbeschrijvingen gevonden. |
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La première scène pose remarquablement le décor : il s'agit d'une RH (réunion hebdomadaire) de l'association, au cours de laquelle s'affrontent les partisans d'actions plus au moins violentes et ceux qui privilégient le dialogue.
Cette division est incarnée par Thibaut, président d'Act Up et par Sean, activiste très remonté dont l'état de santé se détériore rapidement. Nathan, qui vient de rejoindre le mouvement, tombe amoureux de Sean et se retrouvera rapidement à son chevet.
Le cœur bat fort et vite tout au long de ce film mené tambour battant par une bande tonitruante, foudroyée par la maladie mais vivant deux fois plus vite que les autres, avant que la mort ne les rattrape.
Les scènes sont fortes, la caméra fluide, les dialogues percutants et les acteurs tout simplement épatants.
Grâce aux progrès pharmaceutiques, on ne tombe heureusement plus comme des mouches du SIDA (à tel point qu'on aurait tendance à oublier que le virus continue à faire des victimes qui se soignent certes mieux qu'hier mais qui n'en guérissent pas). Il fallait faire un film sur le vécu et le désespoir des malades d'il y a 30 ans. Montrer une jeunesse terrassée par une sorte de maladie de l'amour et de la sexualité, montrer son désir de vivre envers et contre tout. Il fallait montrer l'inertie des autorités qui n'avaient pas pour priorité de venir en aide à des ""pédés, toxicos, putes et prisonniers".
Robin Campillo l'a fait, et brillamment. Qu'il en soit félicité et remercié.
Un film coup de poing dont les images continuent forcément à nous hanter. ( )