Je ne lis guère de bd mais j'ai succombé à celle-ci. Le Dr Watson y est plus mondialement célèbre que Sherlock Holmes, qui a souvent recours aux ressources de Mme Hudson, et le thé est bien au rendez-vous. Pendant que Veys écrit: " L'homme sage sait que la cruelle soif peut réjouir le cœur de l'homme car c'est pour lui le moment de préparer les feuilles dorées. Le délicieux chant de l'eau sur le feu est plein de promesses, comme le sourire de la jeune fille. Lorsque l'eau frémissante envahit la fine porcelaine, le nuage enchanteur caresse les narines et, tel le papillon se posant sur nos sens, le précieux oolong délivre son arôme aux mille subtilités. De la théière en gésine coule alors le divin breuvage devenu liqueur envoûtante.", Barral nous montre Holmes et Watson se faisant littéralement gaver de thé chinois. Si j'en juge par la réaction des amateurs de bd autour de moi, ce livre ne sera relu que par moi. Quant à la suite, la spécialiste me dit que le thé y est moins présent, puisque tous les voyageurs doivent quitter Ceylan et retourner à Londres. KH