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Bezig met laden... Le Cinquième Rêvedoor Patrice Van Eersel
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Rien ne ressemble moins un tre humain qu'une baleine, et pourtant l'affinit que nous avons avec les c tac s nous fascine. Quel est le secret de notre complicit avec les dauphins, r put s avoir un langage ? Ces animaux ont-ils comme nous une conscience ? Que peuvent-ils nous apprendre du destin de l'humanit ?C'est en observant des musiciens en train de jouer du jazz avec des orques sauvages, au large du Canada, que Patrice Van Eersel s'est pos ces questions. Il en a cherch la r ponse dans l'ex-URSS et en Australie, en Afrique et dans la France profonde, interrogeant biologistes, physiciens, sp cialistes de la vie animale, scientifiques de renom tels qu'Ilya Prigogine ou Stephen Jay Gould.Dans La Source noire, Patrice Van Eersel avait sond les mythes et la science propos de la mort. Ici, c'est de la vie qu'il nous entretient, des origines de l'homme, de son avenir et de l' volution des esp ces. Une passionnante exploration aux confins de la r alit et du myst re. Geen bibliotheekbeschrijvingen gevonden. |
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Google Books — Bezig met laden... GenresDewey Decimale Classificatie (DDC)599.93Natural sciences and mathematics Zoology Mammals Humans Genetics, evolution, developmentWaarderingGemiddelde:
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Se reporter à la critique de Laurent LAPLANTE
In: (1993). Compte rendu de [Essais étrangers]. Nuit blanche, (54), p. 67. … ; (en ligne),
URL : https://id.erudit.org/iderudit/19546ac
> LE CINQUIÈME RÊVE, par Patrice van Eersel - Ed. Grasset. — « Lire Charles Fort disait Jacques Bergier, c'est chevaucher une comète. » Plonger dans le Cinquième rêve, c'est être accroché à la nageoire caudale d'un dauphin pour explorer des grands bleus sans fin. P. van Eersel aime les dauphins. Les grands mammifères du milieu marin le fascinent et pour lui tout ce qui bouge au-dessus du niveau de la mer se comprend bien mieux, du reptile à l'homme, une fois replongés dans le bain de nos origines. Je ne trahirai pas la signification du titre de l'ouvrage si ce n'est qu'il vient d'une histoire racontée par Swift Deer à P. van Eersel. Une histoire d'amour entre l'homme et la baleine qui laissa notre auteur éberlué. « Quand le conteur se fut tu, nous demeurâmes silencieux un long moment. Et brusquement la force de son récit m'explosa dans la tête. L'accomplissement de l'homme prenait une dimension à la mesure des accomplissements précédents. Cosmique, solaire… dément. Les différentes civilisations humaines défilèrent devant moi comme autant de chantiers où le Cinquième Rêve semblait se déployer. Puis la voix de l'Indien résonna une dernière fois sous la tente : "Que se passerait-il, demanda-t-il, si nous éliminions la dernière des baleines qui sont en train de nous rêver ?" » L'homme, ce rêve que fait la baleine, est autre chose. D'inachevé et de fulgurant. Ce fut du moins la façon de PVE d'entendre la légende de l'Indien - d'autres sont en droit de dire : « L'homme est accompli ; l'intéressant désormais, c'est d'observer ce qu'il va rêver à son tour, autrement dit qu'elle sera le sixième rêve ! » Ce n'est pas son avis : il croit l'homme inaccompli et se demande bien à quoi ressemblera le "cinquième accomplissement". Nous n'en savons rien. Certes, il y a de l'animal en nous comme on pourrait dire qu'il y a du minéral dans la plante et de la lumière dans le minéral… Mais, fondamentalement, nous sommes le rêve de l'animal et c'est autre chose. Qui ne le sent ? Autre chose de sublime et de monstrueux. Quel rêve somptueux et effrayant fais-tu, baleine ? A quoi rêvez-vous dauphins fous ? Quelle forme stupéfiante engendre votre désir de dépassement ? Le Cinquième rêve, c'est l'expression de dix ans de contacts avec Jim Nollman, John Lilly, Jacques Mayol, le fameux homo delphinus. Maintenant le puzzle est bâti, formé, cohérent. Si le Rien a rêvé la lumière, qui a rêvé le cristal, qui a rêvé l'arbre, qui a rêvé le dauphin, qui nous rêve… Si l'univers entier est en nous. Si l'ontogenèse répète la phylogenèse. Si nous sommes la frontière vivante de l'être s'éveillant à sa propre danse. Si chaque biographie répète la saga des civilisations. Alors le bond évolutif vers l'accomplissement de l'homme serait possible en chacun de nous le temps d'une vie. Nous n'aurions pas forcément besoin d'une myriade de réincarnations pour accomplir, à la vitesse géologique, le Cinquième Rêve ! Le mythe biblique du paradis terrestre et "perdu" avec ces cascades mirobolantes, ces arbres fruitiers à profusion comme dans un kibboutz israélien, ne serait pas aérien mais aquatique… De la mer dont nous provenons au liquide amniotique où nous avons été logés et nourris durant neuf mois, c'est bien par l'eau et de l'eau que nous comprendrons les mystères de la vie. (Albert SARALLIER)
—Nouvelles Clés, (30), Eté 1993, (p. 82)