Ma première rencontre avec Olivier Adam, en tous cas au niveau de la littérature...
Et je ne suis pas déçue ! Cette histoire restera là, quelque part. J'ai beaucoup aimé être aux côtés de ce héros cassé, et bourré de défauts. J'ai aimé sa vision de la ville de son enfance, celle qu'il retrouve comme un endroit où tout recommencer, en y déposant ses bagages si lourds.
Maintenant, je suis curieuse de rencontrer les autres héros d'Adam.
http://ouistilit.blogspot.fr/2012/05/ma-premiere-rencontre-avec-olivier-adam.htm... ( )

J’ai toujours eu beaucoup de sympathie pour les écrits d’Olivier Adam, et ce roman-ci ne fait pas exception à la règle : écriture sans concessions, poétique dans sa rudesse, personnages entre deux eaux, humains dans leurs failles et faiblesses, thèmes de la solitude, de l’abandon et du coup de main donné presque malgré lui par le personnage principal aux encore plus faibles et abandonnés que lui-même, arrière-plan de Bretagne pluvieuse, venteuse et pourtant traversée de rayons de soleil. Il y a quelque chose d’émouvant dans cette rogne perpétuelle, dans cette violence retenue, dans cette incapacité bien masculine à exprimer des choses aussi simples que des sentiments, comme si ceux-ci risquaient de vous briser en deux ou de vous empêcher de fuir une fois de plus...
J’aimerais cependant adresser une prière à l’auteur : qu’il change de sujet dans son prochain roman ! Je ne crois pas que je résisterai à encore une histoire de proche disparu et d’enfants plus ou moins abandonnés sur fond de dégringolade silencieuse et de bruine sur la plage. D’autant que, si ma mémoire est bonne, ses nouvelles (excellentes, mon premier contact avec cet auteur) traitaient de tout autre chose… Un renouvellement, donc, serait accueilli avec plaisir.
Pour ceux toutefois qui n’ont pas encore lu cet auteur : à recommander. ( )