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Louis Guilloux (1899–1980)

Auteur van Het zwarte bloed

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Over de Auteur

Fotografie: Eugène Dabit (1898-1936)

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Werken van Louis Guilloux

Het zwarte bloed (1935) 200 exemplaren
La maison du peuple (1927) 20 exemplaren
OK, Joe (2003) 14 exemplaren
Le pain des rêves (1943) 14 exemplaren
Salido suivi de O.K., Joe! (1976) 13 exemplaren
La Confrontation (1967) 13 exemplaren
Le jeu de patience (1949) 8 exemplaren
Angélina (1982) 7 exemplaren
Coco perdu (1978) 6 exemplaren
Parpagnacco ou la Conjuration (1954) 5 exemplaren
Cripure (1989) 4 exemplaren
Les batailles perdues (1960) 3 exemplaren
Dossier confidentiel (1987) 3 exemplaren
L'Indésirable (2019) 3 exemplaren
Compagnons (1930) 2 exemplaren
Le sang noir - Tome I (1969) 2 exemplaren
Carnets (1982) 2 exemplaren
Labyrinthe (1999) 2 exemplaren
La Bretagne que j'aime (1973) 2 exemplaren
Le sang noir - Tome II (1969) 2 exemplaren
Correspondance (1945-1959) (2013) — Auteur — 2 exemplaren
L'herbe d'oubli (1984) 2 exemplaren
Absent de Paris (Blanche) (2018) 1 exemplaar
Tonto de capirote (1901) 1 exemplaar
Carnets 1921-1944 (1978) 1 exemplaar

Gerelateerde werken

Gevaar aan de einder (1938) — Vertaler, sommige edities1,625 exemplaren
De trouwe nimf (1924) — Vertaler, sommige edities389 exemplaren
The Fool of the Family (1929) — Vertaler, sommige edities21 exemplaren

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Il est toujours difficile d’écrire une note de lecture pour une unique nouvelle. Celle-ci est a priori une œuvre de jeunesse de Louis Guilloux, dans laquelle on retrouve son souci pour les gens de peu, ceux que la naissance n’a pas favorisé mais qui ont le même sens de la dignité que les autres, voire même un sens plus aigu. Je ne dévoile pas grand-chose en reprenant les éléments de la quatrième de couverture : pendant la première guerre mondiale, un soldat breton est fusillé à tort, ne pouvant se défendre parce qu’il ne parle pas français. Après la guerre, sa femme et sa fille ne sont pas d’accord sur la façon d’honorer sa mémoire et de savoir s’il faut ou non vouloir que son nom soit inscrit sur le monument aux morts. C’est cet après de la guerre qui constitue l’argument de la nouvelle, et comment la fierté et l’identité s’expriment. Pas seulement une identité bretonne, mais aussi une identité de classe, celle des besogneux, des peu instruits, celle des gens à qui l’on ne demande jamais leur avis.
Nouvelle originale par son thème, par sa réflexion aussi, mais qui, lue ainsi m’a un peu laissée sur ma faim. Heureusement, les éditions Goater, une maison rennaise créée en 2009, qui ont choisi ce titre pour leur centième livre, publié en 2018, en ont fait un bel objet. D’abord en en proposant une édition bilingue, avec une traduction en breton, et des illustrations un peu à la Tardi. Une façon de réhabiliter le soldat Le Bihan que sa fille n’aurait probablement pas dédaigné. J’ai pris plaisir à lire cette nouvelle, même s’il a été de courte durée. Cette nouvelle a été initialement été publiée en 1936 dans le journal Vendredi et elle a été reprise dans un recueil posthume que je crois que je ne vais pas tarder à m’offrir, [Vingt ans ma belle âge].
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raton-liseur | Mar 31, 2022 |
– Je te donne bien du train, dit Kernevel.
– T’occupe donc pas. On est au monde, c’est pour s’aider.

(p. 41, Chapitre 6).


Cette longue nouvelle est souvent publiée dans l’ombre d’un texte plus conséquent mais elle mérite d’être lue pour elle-même, et ce d’autant plus qu’elle est ici accompagnée d’une préface d’Albert Camus, contemporain et ami de l’auteur.
Préface, d’ailleurs, qui dit tout ce qu’il y a à dire, ma note de lecture ne rajoutera rien. Il est question de pudeur, de ton juste, « qui ne flatte ni ne méprise le peuple dont il parle et qui lui restitue la seule grandeur qu’on ne puisse lui arracher, celle de la vérité. » (p. 8) mais d’émotion quand même. [Albert Camus] écrit : « Je défie (…) qu’on lise ce récit sans le terminer la gorge serrée. » (p. 9) et j’ai été de ceux qui ont eu la gorge serrée.
Pourtant il n’y a pas grand-chose dans ce livre. Un maçon, Jean Kernevel, vieux garçon d’une cinquantaine d’années, pauvre oui, mais sans excès, la soupe assurée tous les soirs, un petit verre au bistrot à la fin de la semaine, mais guère plus. Rien qu’une chambre meublée d’un lit, d’une table et de deux chaises. Des amis, mais aussi une grande solitude qui ne se dit pas. Mais parfois le corps trahit, et le cœur de Jean Kernevel n’a plus vingt ans. Il ne lui faudra pas plus de quelques jours pour passer, et pas même un soupir pour se plaindre. Une vie simple comme aurait dit un autre écrivain. Une vie simple et digne, vécue sur la pointe des pieds et quittée de même.
Et la superbe plume de Louis Guilloux pour dire cela, sans jamais un mot plus haut que l’autre. Encore une fois, il me faut convoquer Albert Camus pour le dire : « Guilloux ne cesse de se maintenir à la hauteur exacte de son modèle, sans le dégrader et surtout, oui, surtout, sans le majorer. » (p. 9). Une nouvelle comme un petit joyau modeste dans la veine des écrits ouvriers de Louis Guilloux.
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raton-liseur | May 9, 2021 |
As if Flaubert, instead of puzzling over every word and cutting and trimming and defining and refining, had written the satirical chapters of Bovary in one three month long period, without cutting anything, and then stitched them together as best he could. The provincial satire is strong, but when your main character is named after Kant's first critique, I'm going to need more intellectual weight than this to fill out 500 pages.
 
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stillatim | 1 andere bespreking | Oct 23, 2020 |
J’ai découvert Louis Guilloux au détour d’une note de bas de page dans un autre livre, Besoin de mer, de Hervé Hamon, que je lisais dans ma petite chambre surchauffée alors que je vivais au Burundi, l’essence même du pays enclavé. Un auteur breton dont il est dit tant de bien, ami d’Albert Camus, qui est probablement mon auteur préféré ? Il fallait que je lise cela et, lors de mon passage suivant dans une librairie, j’ai acquis Le Sang noir, son roman le plus célèbre. Ce fut une lecture merveilleuse. Sombre, âpre, mais superbe. Un éblouissement de lectrice, à tel point que je n’ose pas le relire, bien que j’en aies envie depuis un bon moment déjà.
Alors quand je suis passée chez Dialogues, la librairie indépendante de Brest aux dernières vacances et que j’ai vu ce livre sur une table discrète dans un petit renfoncement, je n’ai pas pu m’empêcher de le prendre, et j’en ai commencé la lecture sitôt mon livre en cours terminé.
Car L’Indésirable est en quelque sorte le brouillon du Sang noir. C’est le premier roman écrit par Louis Guilloux, mais il n’a pas trouvé d’éditeur et Guilloux, qui en aurait lui-même reconnu les lacunes, n’y est jamais revenu. C’est donc un écrit de jeunesse, jugé inabouti tant par l’auteur que par un éditeur qui est proposé ici. Et c’est pourquoi il ne serait pas judicieux d’aborder Louis Guilloux avec ce texte, dont, même moi lectrice novice, je peux percevoir les insuffisances même si je n’arrive pas toujours à les nommer.
Pourtant, pour qui a lu et a aimé le Sang noir, c’est une œuvre très intéressante. On y retrouve effectivement les grands thèmes de l’œuvre et les archétypes des personnages. Si Le Sang noir est plus travaillé, plus profond, du moins dans mon souvenir, plus percutant aussi, on retrouve ici, dans un roman écrit dans l’immédiate après-guerre et qui s’inspire d’un fait divers de 1917, toute l’amertume et la désillusion de l’écrivain. Il avait tout juste vingt ans lorsqu’il écrivit L’Indésirable, mais il avait déjà une conscience aigue des bassesses dont l’âme humaine était capable, ces petites mesquineries lourdes de conséquence, ces recherches d’un dérisoire petit pouvoir personnel. A côté de cela, des personnages intègres, simples dans leurs valeurs et dans la façon de les vivre, parce que cela va de soi. Cela semble un peu manichéen lorsque je le dis ainsi, et ce n’est pas faire justice aux talents d’écrivain de Louis Guilloux, mais il faut reconnaître qu’il ne s’attarde guère aux subtilités des motivations de ses personnages. Par contre, il dépeint les états d’esprit et les cas de conscience des personnages qu’il aime avec une plume à la fois belle et précise qui me fait aimer à mon tour ces personnages avec lesquels je me sens toujours une immense empathie. Ses personnages ont les même tourments que moi, que ce soit dans cette œuvre de jeunesse non aboutie mais qui m’a donné envie de me replonger dans son œuvre ou dans des œuvres de sa maturité comme le merveilleux Sang noir ou le très émouvant Coco perdu.
… (meer)
 
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raton-liseur | May 8, 2019 |

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